Carlos Ghosn bientôt arrêté ? Ce nouveau mandat d’arrêt qui vise l’homme d’affaires
Carlos Ghosn ne cesse de faire parler de lui. En effet, l’homme d’affaires a fait parler de lui en 2019 pour avoir fui de manière totalement rocambolesque du Japon avant son procès pour malversations financières. Il est aujourd’hui rattrapé par la justice française puisque celle-ci vient d’émettre un mandat d’arrêt international contre le Franco-Libano-Brésilien.
Carlos Ghosn au plus mal
Il est sans aucun doute à l’origine de la fugue la plus célèbre du monde. L’histoire se déroule fin 2019, Carlos Ghosn, célèbre homme d’affaires pour avoir été le patron de Renaud de 2005 à 2019, puis le PDG de Nissan 2017 à 2018, devait passer devant la justice japonaise suite à quatre inculpations pour corruption.
Mais il en décide autrement et fuit le pays avant que son procès. Et pour ce faire, il utilise une technique des plus étonnantes. Carlos Ghosn décide de se cacher dans une malle qui sera ensuite embarquée par avion. Une évasion spectaculaire, digne des plus grands films. Une fois arrivé en France, il était protégé et ne pouvait donc plus être directement arrêté. Il avait alors enchaîné les interviews, agissant comme une véritable rock star.
La justice le rattrape
Mais depuis quelques jours, Carlos Ghosn est une nouvelle fois dans la tourmente. En effet, ce vendredi 22 avril 2022, la justice française a fait savoir qu’un mandat d’arrêt international à son encontre venait d’être déclaré. Cette dernière émet quelques soupçons concernant 15 millions d’euros de paiements entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles.
« Il ne s’agit pas d’un mandat d’arrêt émis par la France mais par le tribunal de Nanterre lors d’une instruction en cours, plus précisément par le parquet de Nanterre » , a précisé auprès de l’AFP un avocat de Carlos Ghosn. « Ce mandat est très surprenant car le juge d’instruction et le procureur de Nanterre savent parfaitement que Carlos Ghosn, qui a toujours coopéré avec la justice, fait l’objet d’une interdiction judiciaire de quitter le territoire libanais » .