« Une brute au cœur tendre » : Éric Cantona se confie sur son tempérament de feu
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Le footballeur, Éric Cantona, est connu pour ses talents sur le terrain et pour ses coups d’éclat à répétition. Lors d’une interview à Sept à Huit, l’ancien sportif de 56 ans s’est livré sur son fort tempérament.
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Éric Cantona se confie dans Sept à Huit
Certains disent de lui qu’il est imprévisible, arrogant, qu’il a un caractère de feu… La légende du football français a été ovationné quand il portait le maillot de l’OM. Et tout autant en Angleterre quand il a joué pour Manchester United.
Il a su se démarquer pour ses talents de buteurs, mais aussi par son caractère bien trempé.
Audrey Crespo-Mara, pour Sept à Huit, a interviewé celui qu’on surnomme « The King » en Angleterre. Une nouvelle fois, il ne se prive pas de dire ce qu’il pense. Le tout en étant un peu plus calme que d’habitude…
En effet, celui qui est devenu acteur parle doucement. Il marque des pauses et monte moins dans les tours. Un Cantona qui tranche avec celui qu’on connaissait auparavant.
Sur sa nouvelle carrière au théâtre et devant la caméra, il affirme : « Je m’amuse beaucoup, y compris quand je me mets en danger parce que j’aime bien l’excitation » . Il souligne : « J’ai pas fait d’école, j’ai pas pris de cours, j’ai rien du tout, je me suis retrouvé tout de suite devant une salle pleine » .
Bientôt, on le retrouvera à l’affiche d’un film musclé, nommé AKA. Il sera disponible sur Netflix le 28 avril. Dedans, il incarne le boss d’une organisation mafieuse menacé par un agent infiltré. Un Parrain à la sauce Cantona…
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Toujours aussi engagé politiquement
L’homme de 56 ans évoque aussi sa philosophie de vie : « Je n’ai pas de problème avec les marginaux. Je ne suis pas anarchiste, mais les gens qui sont en dehors de tout ça et qui créent un monde dans le monde ne me gênent absolument pas » .
Rapidement, l’homme très engagé, digresse vers la politique. Il lâche : « Il y a aussi le crime organisé des pouvoirs en place des démocraties. Quand on décide d’aller faire une guerre quelque part et de tuer des centaines de milliers de personnes, ce sont des crimes organisés » .
Il le martèle, il déteste les injustices. Éric Cantona ajouté: « Que celui qui est un petit peu plus haut méprise celui qui est un petit peu plus bas, ça m’est insupportable, oui » . Une certaine manière pour lui de dénoncer ce qui se passe actuellement en France.
« Le pouvoir en place est très méprisant vis-à-vis du peuple et très manipulateur. Quand on réagit physiquement, pour eux, c’est de la violence, mais il y a la violence des mots » .
Éric Cantona dans Sept à Huit
Éric Cantona, un homme entre « ange et démon »
Éric Cantona était, fut un temps, connu pour ses coups de sang. Pour se définir, il utilise l’expression « ange et démon » . Il le dit, « Je suis une brute au cœur tendre » . Une tournure qu’il trouve « poétique » . Tout en affirmant qu’il est « impulsif » , il avoue l’être de moins en moins.
Dans sa 56e année, le méditerranéen pense avoir trouvé une forme de sagesse, même s’il est compliqué de gommer un tel caractère.
Éric Cantona se rappelle : « Je suis comme ça depuis tout petit. Ma mère est catalane et du côté de mon père, on est sardes » . Les débats en famille n’ont pas toujours été très calmes : « On est une famille où il y a des discussions enflammées certaines fois, où on est à la limite de la rupture et deux minutes après, on s’embrasse » .
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