« C’est dégueulasse » : Une conversation téléphonique troublante de Brigitte Macron dévoilée
Mediapart a révélé ce mercredi 3 novembre une conservation téléphonique, datant du 29 juillet dernier, entre Brigitte Macron et Michèle Marchand, la patronne de l’agence de paparazzis Bestimage. Cette dernière est actuellement en prison concernant l’affaire Sarkozy/Takieddine. Durant ce coup de fil, la femme du chef de l’État a notamment déclaré des propos assez violents à l’encontre de la justice française dans le cadre des affaires Sarkozy. On vous en dit plus dans cet article.
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Une surprenante conversation téléphonique de Brigitte Macron révélée au grand jour
Incarcéré à la prison de Fresnes depuis le 18 juin dernier dans le cadre de l’affaire Sarkozy/Takieddine concernant les financements libyens, la patronne de l’agence de paparazzis Bestimage, Michèle Marchand s’est entretenue par téléphone avec Brigitte Macron, le 29 juillet dernier. Cependant, leurs échanges ont été divulgués par Mediapart, dans son édition du mercredi 3 novembre.
Comme le souligne le célèbre média indépendant, la Première dame a souhaité appeler son amie, surnommé « Mimi » pour lui apporter tout son soutien face au traitement de la justice à son égard. Pour rappel, Michèle Marchand a travaillé pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017. « Il faut que tu tiennes, que tu tiennes bon » , lui aurait lancé Brigitte.
La Première dame critique la justice française dans les affaires de Nicolas Sarkozy
Au fil de la conversation, les deux femmes auraient parlé du cas de Nicolas Sarkozy et également de son entourage, très touché par tout ce qui arrive à l’ancien chef d’État. C’est alors à ce moment-là que la Première dame en aurait profité pour aborder ce sujet en critiquant assez violemment la justice française dans les affaires de l’ex-président. Brigitte Macron a notamment mentionné un déjeuner avec Carla Bruni où elle a déclaré que « c’est dégueulasse » ce qui arrive à Nicolas Sarkozy.
L’ancienne professeure de français aurait poursuivi en déclarant : « À partir de l’affaire d’Outreau, il a dit qu’il fallait une suppression du juge d’instruction. Une fois, il m’en a parlé. Et à partir de ce moment-là, il m’a dit : ‘Ils ont décidé d’avoir ma peau.’ » . Et d’ajouter : « Il doit gérer ça depuis vachement longtemps. (…) Je sais pas comment il fait » .
Des propos démentis
Face à ces révélations, Mediapart a contacté l’entourage de Brigitte Macron. Cependant, il « conteste formellement que Mme Macron ait fait le moindre commentaire sur le traitement réservé par les juges à Mme Marchand, tout comme sur le sort judiciaire de M. Sarkozy » .
À la fin de cette conversation, la Première dame aurait même proposé les services de son propre officier de sécurité. « Alors c’est pour te dire que si tu as des emmerdes et que des trucs… C’est Fabien qui… » , aurait-t-elle lancé à Michèle Marchand. Une nouvelle fois, cette information révélée par Mediapart a été démentie par Pierre-Olivier Costa, le directeur du cabinet de Brigitte Macron. Cette dernière aurait conclu cet échange téléphonique par un tout dernier mot de soutien pour son amie : « Essaie de te remettre de tout ça parce que c’est vraiment dur » .
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