« Provocante » : Beyoncé au cœur d’un nouveau scandale
Beyoncé continue sa tournée Renaissance World Tour, et c’est un carton ! Malgré elle, la star américaine s’est retrouvée au cœur d’une controverse entre l’Égypte et les Pays-Bas.
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Beyoncé en Nefertiti, ça ne passe pas
Ça chauffe pour la richissime star de la musique. Aux Pays-Bas, depuis avril dernier et cela jusqu’au 27 juillet, le musée national des Antiquités de Leiden dévoile au public Kemet. Dans cette exposition, les visiteurs sont invités à voir des portraits de stars afro-américaines en tenue de souverains égyptiens.
Ainsi, Beyoncé et Rihanna sont représentées en reine Nefertiti, le rappeur Nas en Toutankhamon et Eddie Murphy en Ramsès. Ces représentations font polémique. Gims, malgré ses propos polémiques, est passé entre les mailles du filet.
Cette exposition vise à démontrer comment l’Égypte ancienne et la Nubie ont été « une source d’inspiration indéniable pour les musiciens d’ascendance africaine » . Voici ce qu’avancent les organisateurs du musée.
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Une exposition « provocante »
Pour ce qui est de la polémique, tout commence avec le journal Al-Fagr qui écrit que « cette exposition est provocante et nécessite une explication » . Les autorités égyptiennes ont aussitôt pris des mesures. Ils ont interdit aux archéologues néerlandais de rentrer en Égypte. Ils interdisent aussi les fouilles sur leur site.
De son côté, le musée se défend de simplement mettre en avant des artistes qui ont tout au long de leur carrière fait des clins d’œils à l’histoire de l’Égypte. Pour le musée, les accusations du gouvernement égyptien ne sont pas justes, car ils n’ont même pas vu l’exposition.
La polémique du docufiction de Netflix
Le différend entre les deux pays éclate quelques semaines après une polémique autour du documentaire Netflix La Reine Cléopâtre. Sorti le 10 mai dernier, ce docufiction est produit par Jada Pinkett Smith.
Dedans, la souveraine égyptienne a les traits d’une femme noire. Chose qui a fortement agacé le Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien. Dans un communiqué, ils estiment : « Cléopâtre avait des traits hellénistiques grecs y compris une peau claire » .
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