L’acteur Benoit Magimel s’est fait tirer dessus : ce que l’on sait
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Acteur talentueux, Benoît Magimel ne ménage pas ses efforts pour incarner ses personnages à la perfection. Si l’on en croit ses récentes déclarations dans les colonnes de Vanity Fair, il lui arrive même de mettre son corps à rude épreuve.
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Benoît Magimel, un acteur bourré de talent
Le talent de Benoît Magimel est indiscutable. Pour preuve, l’acteur a obtenu deux César d’affilée. Le premier pour sa formidable interprétation de Benjamin dans le film d’Emmanuelle Bercot, De son vivant. Le second, pour son rôle dans Pacification, d’Albert Serra.
Ses titres, Benoît Magimel les doit à son travail acharné. Car, comme il l’a expliqué dans les colonnes de Vanity Fair ce 17 janvier : « Comme un footballeur, tu as beau avoir un don, si tu ne t’entraînes pas, au bout d’un moment, tu t’essouffles » .
Un conseil qu’il applique au pied de la lettre. Et si les réalisateurs lui conseillaient de privilégier le naturel, il préfère « bosser ses personnages » . À tel point qu’il lui est arrivé d’employer des méthodes peu orthodoxes pour les comprendre.
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« Ça fait très mal »
Face à son interlocuteur, l’acteur s’est souvenu d’un événement marquant. « Plus tu connais les choses, plus tu peux t’inspirer du réel. Mais c’est quoi le réel ? Quand tu te prends une balle dans le corps ou dans un gilet pare-balles, comment tu joues le truc ? » , questionne-t-il.
Très vite, il en est arrivé à la conclusion qu’il lui faut vivre « le truc » afin de le jouer de manière crédible. C’est pourquoi il décide de faire appel à un ami pour lui tirer dessus histoire de savoir « ce que ça faisait » . Mais avant de se prêter à l’exercice, il enfile un gilet pare-balles et opte pour une arme de petit calibre.
« Ça fait très mal » , s’est-il souvenu. Et ce, même avec la protection. « Ça te coupe le souffle, mais surtout, ça te fait un hématome énorme » , avoue Benoît Magimel. Il a conclu : « La caméra, moi, je n’ai pas peur, jouer la comédie, c’est facile. C’est dehors qu’il faut être fort, que c’est dur » .
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