Audrey Fleurot a souffert d’une terrible dépression après la naissance de Lou
Ah, Audrey Fleurot ! Qui n’a pas rêvé de partager un peu de temps avec cette icône magnifique. La nouvelle égérie du cinéma français, qui mêle à la fois la chaleur du feu et l’inaccessibilité de la glace. A l’occasion de la sortie du film La Fête des mères de Marie-Castille Mention-Schaar, en salle depuis le 23 mai, l’actrice est en tournée promotionnelle. Elle s’est confiée sans pudeur à nos confrères du Huffington Post. Audrey Fleurot a souffert d’une terrible dépression après la naissance de son premier enfant. Lou, né en 2015, de son union avec son compagnon Djibril Glissant.
Rattrapée par le monde réel
L’avocate borderline (Josephine Karlson) de la série Engrenages, l’infirmière tondue par les siens (Hortense Larcher) pour avoir couché avec l’ennemi dans Un village français, la secrétaire sexy (Magalie) dans Intouchables pensait avoir tout vu. Résistante et décidée. Mais la réalité d’un accouchement l’a rattrapée : « Il se trouve que moi, après avoir énormément désiré mon fils, j’ai fait ce qu’on appelle un gros baby blues ».
« J’ai fait la plus grosse erreur de ma vie, je ne vais pas y arriver toute seule »
Mais au travers des pleurs et du sentiment de culpabilité, du désarroi face au nourrisson, le mal était plus profond : « Neuf mois, c’est le temps que ça prend pour se faire à l’idée. Et comme je n’ai pas eu le temps d’en profiter, je pense que ça m’a pris les neuf mois qui ont suivi ».
Audrey Fleurot, du baby-blues au post-partum
Il n’était plus question d’un simple baby blues, ce sentiment d’abandon qui apparaît à la perte du lien privilégié : celui qu’entretient la mère avec son bébé durant la grossesse. Une émotion disparaissant quelques jours après l’accouchement. Mais les paroles sont trop dures pour un simple baby-blues. « J’ai fait la plus grosse erreur de ma vie, je ne vais pas y arriver toute seule » disait-elle. C’était tout simplement une dépression post-partum, une maladie qui touche de nombreuses femmes, et aussi des hommes, après la naissance de leur bébé.
La belle, a qui on donnerait le Bon Dieu sans confession (ou juste une ou deux) n’arrivait pas à faire de concessions pour son petit. « Soudain, la vie de cette personne est complètement entre vos mains. C’est terriblement angoissant, raconte Audrey Fleurot. Si vous ne vous en occupez pas bien, il meurt. ».
Une égérie désormais soignée et comblée
Prise par un emploi du temps de plus en plus chargé, la rouquine bimbo aux formes magnifiques dévoilées dans le magazine Lui (à retrouver dans notre vidéo) a sombré dans une dépression postnatale. « Je n’ai pas eu le temps de me regarder le ventre ». Heureusement, elle a fini par trouver le temps de se soigner et d’accepter enfin son bébé. « Si on m’avait plus tôt que ce n’était pas de ma faute, que c’était un coup des hormones, que je n’y pouvais rien et qu’il fallait que je prenne un traitement pour me recadrer, j’aurais perdu moins de temps ». Audrey Fleurot est aujourd’hui une maman comblée. Mais ce fut compliqué.