Artus jugé sur son physique, il balance sur ce rôle qu’il a décroché à cause son surpoids
Depuis son premier sketch, Artus amuse la galerie. Cependant, derrière son beau sourire, il cache une profonde blessure, et des complexes.
Aujourd’hui, nous allons vous expliquer l’envers du décor de sa belle carrière. De ses premiers passages dans la petite lucarne en passant par ses spectacles ou ses engagements, vous n’allez pas en perdre une miette !
Les débuts compliqués d’Artus
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Artus a toujours eu une « boule » au ventre. A l’âge de 11 ans, il est victime d’un « racket« par les « gens de son village« . A l’époque, ces derniers font courir une atroce rumeur et le dénoncent même à la police. Se sachant innocent, il essaie de se défendre. En vain. C’est pourquoi, en plus de raser les murs et de jouer la carte de la discrétion, il se martèle. « Il ne faut pas que je les croise, ils vont me tabasser.«
Avec du recul, il n’est pas amer mais ne comprend pas les raisons de cette « méchanceté« . D’autre part, il estime que cette mauvaise expérience lui a « forgé« le caractère. De plus, grâce à des cours de rugby, il prend de l’assurance. Désormais, il enfile une carapace en titane et « devient » une sorte de « caïd« . Il a un objectif : ne plus jamais être « soumis« et encore moins rentrer dans des cases.
Question études, cet épicurien obtient un bac professionnel en cuisine. Contre tout e ttente, il ne va pas transformer l’essai et en faire son métier. Inscrit six mois au cours Florent, Artus ne conserve pas un bon souvenir de sces deux trimestresdans cette école de théâtre. « On était 40 et on ne passait jamais. Les profs nous disaient : « On apprend autant en regardant les autres qu’en jouant ». Ce n’est pas vrai. » Pour ce passionné de ballon ovale ou rond, « tu ne deviens pas footballeur en étant sur le banc de touche et en voyant tes copains. »
Avec une pointe d’amertume, Artus persiste et signe. A ses yeux, cette institution parisienne est une « usine à fric ». Preuve étant, devenu persona no grata contre son gré tout simplement parce qu’il n’a pas payé sa cotisation à temps, il finit par jeter l’éponge.
Quand Artus fait de la télé
En tant que candidat
A la rentrée 2011, Artus s’inscrit au casting de « On ne demande qu’à en rire ». Pour rappel, cette émission sert de « tremplin » pour des jeunes humoristes. Désormais, son leitmotiv est de récolter assez de points de la part de ce jury pas comme les autres. Dès sa première prestation, le présentateur Laurent Ruquier, la productrice Catherine Barma ou le metteur en scène Jean-Luc Moreau ne tarissent pas d’éloges à son sujet.
Avec ses 86 sketchs, Artus fait également l’unanimité chez les téléspectateurs. Interrogé par nos confrères de « Télépro » à ce sujet, il salue le concept du show. Des souvenirs de ces 4 ans avec son acolyte Jérémy Ferrari, il en a à la pelle. En somme, il est incapable de « cracher dans la soupe« . Par contre, il avoue regretter sa disparition de l’antenne. Qui sait, peut être qu’un jour la direction de France Télévisions lui demandera d’être de l’autre côté du miroir ?
Sa pire « expérience de télé« , c’est…
Deux ans plus tard, il foule le parquet de « Danse avec les stars ». Malgré sa troisième place, il souligne que « ce n’était pas [son] univers ou monde » D’ailleurs, contrairement aux autres candidats, il déplore ne pas avoir « ppartagépgrand choseavec » sa partenaire. Du reste, il ne sent tellement pas à l’aise dans ses « chaussures à paillettes et costumes ». Donc, il tente d’avoir une explication avec la production. C’est peine perdue. « On te fait comprendre que t’as signé un contrat et que tu vas fermer ta g**ule.«
Dès lors, vous vous demandez sans doute sa source de motivation pendant toutes ces semaines de compétition, mais aussi de pression. La réponse, c’est Artus qui va vous la donner. « J’ai rencontré ma femme, donc ça s’est très bien passé parce que j’ai vécu un truc avec elle qui était fou.«
Après les chorégraphies, retour à son premier amour, la pâtisserie
Quelques mois plus tard, M6 lui propose de participer à une édition spéciale célébrités du Meilleur Pâtissier. Comme nous l’avons évoqué plus haut, Artus sait exactement comment doser les ingrédients. D’abord, en demi-finale, il bluffe le jury avec son gâteau à l’effigie du héros de jeux vvidéosle plus célèbre des plombiers, Mario.
La semaine d’après, il doit rivaliser d’ingéniosité. Face à la pétillante Alizée, il va marquer des points avec son « hamburger fait de brownie et la cream-chease avec de la pâte à cupcakes. » Hélas, pour Cyril et Marcotte, ce ne sera pas assez « gourmand et croquant » pour décrocher le trophée !
En tant que présentateur
Deux ans plus tard, Artus remet les petits plats dans les grands. Qu’on se le dise, pas assez motivé pour transpirer ddrrière lesf ourneaux, il accepte de seconder la solaire Julia Vignali. Juste après l’élimination d’un candidat professionnel, il organise des « jeux » et pose toutes les « questions« . En somme, il récolte ses impressions et dévoile les coulisses de la saison.
Amusé d’enfiler de nouveau un tablier, Artus signe avec la plate-forme de streaming Netflix. D’ailleurs, dans l’adaptation française de ce show américain, il n’est pas seul. En effet, la chef Noémie Honiat est là pour donner de précieux conseils aux participants.
Or, malgré tous leurs efforts conjoints, l’émission ne convient pas les abonnés. Invité chez « Quotidien », Artus ne mâche pas ses mots. Certes, vu que l’Arcom n’y met pas son grain de sel, il a plus dd’autonomieque sur d’autres canaux traditionnels. « C’est un peu l’esprit Canal (…) Si on a envie d’aller en réserve boire un shot de vodka, on peut, pour l’instant, même sur le ton, il y a une liberté. » Cependant, à la dégustation, c’est un désastre. « Ce n’est pas cuit, pas très bon, ils se coupent, ils transpirent et l’hygiène on la met de côté…«
Quel est le secret d’Artus ?
Théâtre
Sur les planches, Artus s’épanouit. Seul ou bien avec ses amis, il a la recette pour nous faire passer un bon moment. Preuve étant, que ce soit joué à Paris ou au Festival d’Avignon, les places du spectacle ci-dessus se vendent comme des petits pains. Voici le synopsis « Cow-boy malicieux, provoque en duels ses adversaires pour un Western explosif, loufoque, et surtout drôlissime !Entre complots, ruses, farces et espiègleries, tous les coups sont permis pour gagner ! »
Cinéma
Depuis sa sortie en salles début mai 2024, « Un p’tit truc en plus » défraie la chronique. Et pour cause, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment. Cependant, lors des appels de fond, rien ne déroule comme prévu. De fait, il multiplie les rejets tant aucune société de production ne veut investir dans le projet d’Artus. Sans dévoiler l’identité de ce professionnel, il raconte avoir entendu une thèse pathétique. « Personne ne veut voir des handicapés pendant une heure et demie sur grand écran. »
Il a trouvé la femme de sa vie
Comme nous l’avons évoqué plus haut, Artus n’est plus un cœur à prendre. Or, au début de sa romance, l’humoriste devait essayer de cacher sa passion de son public, mais aussi à ses proches. Et sa promise suit le même chemin. « J’étais pacsé et elle était mariée«
Depuis, beaucoup l’eau a coulé sous les ponts. Ne pouvant pas se passer l’un sans l’autre, ils quittent tout et emménagent ans la foulée ensemble. Preuve étant, pendant le confinement, il taquine régulièrement sa chérie parce qu’elle est trop maniaque. Malgré l’obsession du ménage de sa dulcinée, il lui demande sa main et se marie lors de l’été 2023.
En s’engageant auprès de Sarah, Artus sait également qu’il a du pain sur la planche avec la pathologie neurologique (le syndrome du cri du chat) de sa belle -œur de « 40 ans ». Bien que cette dernière ait acquis « un peu de vocabulaire« , il trouve la situation préoccupante car incurable.
Dans « Sept à Huit », il révèle son état d’esprit à la France entière. « C’est fou de se rendre compte à quel point dans tous ces handicaps qui touchent la tête, il y a toujours un rapport à l’enfance et à rester dans cette bulle (…) Par exemple on lui met des Disney, elle adore, il y a vraiment un truc réconfortant qui me touche.’
« Un hétéro curieux »
Dans un entretien accordé à « Tetu », Artus fait également le point de son intimité. Même s’il est heureux avec Sarah, il aime se définir comme un « hétéro curieux« . Dès lors, il ouvre les portes de son jardin secret. Dans un club pour adultes, il « assume » avoir déjà « expérimenté beaucoup de choses« , avec des « femmes », mais aussi des « hommes« . Enfin, il fait un constat sans appel. « Dans le désir, c’est le corps qui parle, alors fais ce que tu veux ! je l’ai toujours écouté avant d’e prendre en comptema tête sur ce qu’on pouvait penser de moi. »
Un complexe parfois trop lourd à porter
Quand il a commencé à avoir un mininumde notoriété, Artus avoue avoir ressenti un certain manque. « Je n’ai jamais pu m’identifier à qui que ce soit soit parce qu’il n‘existe pas ou peud’acteurs gros, à part Jack Black dans le cinéma américain. »
En 2019, Artus s’investit pour l’enseigne vestimentaire Capel. Face aux remarques méchantes des hater, le comédien a une rhétorique imparable. « Ce n’est pas parce que l’on a un corps différent, que l’on est obligé porter un tee-shirt oversize noir et un pantalon mal taillé. »
Quand il passe les auditions de la série « Le Bureau de Légendes », il comprend rapidement que quelque chose cloche. « Si je n’avais pas fait 130 kilos, je n’avais pas le rôle. Tout le texte est écrit autour de ça. » Néanmoins, conscient que c’est une opportunité qu’il doit saisir, il l’accepte mais conserve une profonde douleur.
Artus, plus épanoui que jamais
Très actif sur les réseaux sociaux, Artus se confie au sujet de sa métamorphose. Cette fois, la lecture du scénario du film « La Pampa » lui provoque un électrochoc. Pour être crédible en tant qu’entraineur, il doit montrer l’exemple. « Je suis en plein régime, cj fais le keto [le régime cétogène], des lipides mais zéro glucide (…)Je fais ripaille chaque mois avec des copains. »
Face à Léa Salamé, Artus est plus optimiste que jamais. Sans alcool et tabac, il se sent « beaucoup mieux, je n’a plus mal au dos et respire mbien »
En estimant qu’il est devenu « chiant« , l’animatrice de Quelle Epoque s’attire les foudres du concerné, mais aussi des internautes. Qui est elle pour juger de la nouvelle apparence physique d’Artus ou des moyens mis en œuvre pour réussir à afficher moins 35 kilos au compteur ?
Plus transparent que jamais sur ses projets, Artus balaie d’un revers de la main tous ceux qui l’ont blessé en lui disant qu’il est « moche« . Quant à tous les autres réalisateurs, producteurs, scénaristes ou collègues du métier, il est prêt à écouter leurs propositions. « Maintenant, j’ai envie de jouer autre chose que des rôles de gros. » C’est tout ce qu’on lui souhaite et on a hâte de savoir la suite de ses aventures !