Arthur : pourquoi il réclame plus de 300 millions d’euros à Nespresso ?
C’est une guerre à laquelle personne ne s’attendait. Selon les informations du Figaro dévoilées ce mardi 16 janvier 2024, Arthur vient de porter plainte contre la société Nespresso et réclame plus de 300 millions d’euros. Mais alors d’où vient cette bataille judiciaire ? On vous explique tout.
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Arthur VS Nespresso
Arthur, le célèbre animateur télé franco-marocain, et une poignée d’autres créanciers de la société Ethical Coffee Company, réclament actuellement la somme de 278 millions de francs suisses (297 millions d’euros) à Nespresso, filiale de Nestlé, devant les tribunaux suisses selon les informations du Figaro dévoilées ce mardi 16 janvier 2024.
L’histoire remonte aux années 2009 – 2010. À l’époque, Arthur avait investi 8 millions d’euros dans Ethical Coffee Company, obtenant ainsi 5% des parts de la société. Cette entreprise avait pour ambition de commercialiser des capsules biodégradables, une alternative aux produits de Nespresso. Cependant, la filiale de Nestlé a réagi en intentant un procès, arguant que la forme de ses capsules était déposée comme une marque protégée. Ethical Coffee Company a été interdite de vendre ses dosettes en Suisse de 2011 à 2014.
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What else ?
Une guerre judiciaire déjà connue du public puisqu’elle a été surnommée « guerre des dosettes » par certains médias. Cela n’a malheureusement pas été sans conséquence pour la société Ethical Coffee Company. La société a fait faillite en 2018, incapable de rattraper son retard sur le marché où elle avait pourtant été pionnière.
En 2021, le Tribunal fédéral suisse a finalement jugé que l’interdiction n’était pas justifiée, car il était quasiment impossible de produire une dosette compatible avec les machines Nespresso ayant une forme différente de l’originale.
Maintenant, les créanciers, dont Arthur, réclament une compensation de 278 millions de francs suisses, alléguant le préjudice causé par l’interdiction initiale. Une audience de conciliation est prévue le 20 février, avec la possibilité d’une procédure judiciaire de deux à trois ans si aucun accord amiable n’est trouvé. Affaire à suivre…
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