Après les accusations de vi*ls, Gérard Depardieu accusé de fraude fiscale aggravée
Alors qu’il sera prochainement entendu lors de son procès pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu fait l’objet d’une nouvelle enquête.

Gérard Depardieu accusé de fraude fiscale
Gérard Depardieu au cœur d’un nouveau scandale. Très discret depuis les accusations d’agressions sexuelles qui le visent, l’acteur attise tout de même la curiosité. D’une part parce qu’il est désormais érigé en exemple à ne pas suivre dans le monde du cinéma et de l’autre car les témoignages se multiplient. D’effroyables révélations qui scandalisent davantage ses fans de la première heure, comme ses comparses à l’écran.
Mais alors que la presse se lance en quête d’autres victimes, de nouvelles accusations l’accablent. Cette fois, il est question de soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment d’argent. Des délits pour lesquels une enquête serait en cours selon les informations de Mediapart, confirmées par Le Monde.
Dans le cadre de cette affaire, des perquisitions auraient lieu en France et en Belgique. Territoire sur lequel Gérard Depardieu a déclaré s’être domicilié à compter de 2013. Ce, pour protester contre la taxation des grandes fortunes que proposait François Hollande à l’époque.
Domiciliation fictive en Belgique ?
Toujours selon Le Monde, l’enquête préliminaire a été confiée aux policiers de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale de l’Office centrale de lutte contre la corruption et infractions financières et fiscales. Ils s’appliqueront à découvrir si l’acteur s’est fictivement domicilié en Belgique ou non.
À la même époque, celui qui est apparu dans Les Misérables avait également obtenu la nationalité russe de la part de Vladimir Poutine en personne. Un événement qui, là encore, avait été massivement relayé dans la presse.
Reste à savoir Gérard Depardieu continuait malgré tout de résider en France sans y payer d’impôts. C’est en tout cas ce que pense l’administration fiscale qui a effectué plusieurs signalements auprès des autorités. S’il s’avère que la domiciliation belge était fausse, la justice devra se prononcer sur le montant d’impôts que l’acteur « pourrait avoir soustrait à la France depuis 2013 ». Pour l’heure, il n’a pas encore été entendu.