Après la prise de parole controversée de sa fille Giulia, Nicolas Sarkozy prend sa défense
La prise de parole de sa fille ayant rameuté les détracteurs, Nicolas Sarkozy est venu à sa rescousse et en a profité pour clamer son innocence.
Giulia Sarkozy : une ado convaincue de l’innocence de son père
Père et fille se soutiennent. Une image presque touchante de la petite famille parfaite, si ce n’est que leurs récentes prises de paroles concernent le jugement à venir de l’ancien président. Mêlé à l’affaire des financements libyens, Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien indéfectible de sa fille Giulia. Très active sur les réseaux sociaux, cette dernière n’a pas sa langue de sa poche, surtout lorsqu’il s’agit de défendre son célèbre paternel.
Ainsi, elle s’est exprimée sur le sujet à l’occasion d’un récent live TikTok. Questionnée par de nombreux internautes sur un sujet qu’elle maîtrise très peu, l’adolescente ne se laisse pas démonter pour autant. « Vous savez qu’il n’a jamais été en prison ? Sur ma vie, sur mon cœur. Je suis honnête avec vous, je me fiche du regard des autres », a-t-elle ainsi déclaré.
Et Giulia de poursuivre : « Mon père n’a jamais été en prison. Certes, il a le bracelet électronique, d’ailleurs, il va l’enlever très bientôt. Et ceux qui le lui ont mis vont le payer. Parce que c’est faux, c’est une mise en scène de connards ». Plus tard, elle va même jusqu’à évoquer Mouammar Kadhafi, dirigeant libyen jusqu’en 2011. « Arrêtez de me saouler avec ce mec. Tout mon respect, repose en paix, Kadhafi. Je ne connais pas l’histoire, donc je ne peux pas donner mon point de vue dessus ».
« Tout ce que l’on m’oppose est construit sur de pures hypothèses »
Sans surprise, ses déclarations ne sont pas passées inaperçues dans la presse et sur les réseaux sociaux. Elles ont évidemment donné lieu à de nombreuses réactions, notamment indignées. Face aux critiques grandissantes au sujet de sa fille, c’est au tour de Nicolas Sarkozy de s’exprimer. Conscient de la bonne volonté de cette dernière, il n’hésite pas à aller dans son sens, quitte à énerver davantage les internautes en colère.
« Ma campagne présidentielle n’a fait l’objet d’aucun financement illégal. M’a-t-on à un moment apporté un élément concret, tangible, une preuve qui démontrerait que j’ai menti ? Tout ce que l’on m’oppose est construit sur de pures hypothèses. On a analysé mon patrimoine, celui de ma femme, de mon ex-femme, de mes enfants. On a épluché les comptes de Takieddine — l’homme d’affaires franco-libanais – et Gaubert — ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy –, 1 500 pages. On n’a pas trouvé la moindre trace d’argent libyen dans ma campagne », a-t-il déclaré.
Si l’ancien président clame son innocence depuis la divulgation de l’affaire, son avenir est grandement menacé. Nicolas Sarkozy risque en effet jusqu’à 10 ans de prison, 375 000 euros d’amende ainsi que l’interdiction de présenter à une élection pendant cinq ans. Une peine conséquente pour un ancien chef de l’État.