Alain Delon : cette info sur son intimité vient d’être confirmée
Suivez nous sur Google News
Depuis quelques heures, Bernard Violet crée un tsunami médiatique. En effet, la sortie de son second ouvrage sur Alain Delon fait l’événement.
Un quart de siècle après le premier, au cours des chapitres et des pages, il interroge les proches et enchaine les révélations de taille sur son intimité.
Au programme, les admirateurs de la première heure vont tout obtenir des détails croustillants sur ses relations avec ses conquêtes féminines, sa famille, ses trois enfants ainsi que son cercle d’amis célèbres ou les anonymes peu fréquentables.
C’est l’évidence, cet homme engagé mais aussi croyant semble avoir eu confiance en lui. Sauf qu’en réalité, en lui, il porte un masque.
En lui, c’est tout l’inverse qui se produit. Du reste, longtemps considéré comme tabou, les coulisses de la s*xualité de ce séducteur au regard ravageur est plus que jamais d’actualité, mais aussi au cœur des débats. On fait le point sur les passages les plus marquants !
Alain Delon, une enfance difficile
Aussi loin que remontent les souvenirs d’Alain Delon, chez lui, l’ambiance n’était pas au beau fixe. Et pour cause, le divorce de ses parents à ses quatre ans demeure un traumatisme.
S’ils retrouvent rapidement l’amour, leur petit garçon n’est pas inclu dans leur quotidien. Tristement, il déclare. « Ils refaisaient leur vie et moi, je me suis trouvé placé dans une famille d’accueil comme un orphelin.«
Ce syndrome du rejet ou de l’imposteur va le poursuivre toute sa vie. Quelques années avant sa mort, il confie espérer les retrouver heureux au Paradis.
À la fois « aimante« , mais aussi « vaniteuse et possessive« , le caractère « étouffant » sa mère Edith a une influence néfaste sur Alain Delon. Incapable d’être heureuse, elle lui transmet son pessimisme. En somme, jusqu’à la mort de sa génitrice en 1995, le Samouraï est sans cesse tiraillé entre « l’amour » et le « mépris« pour elle.
Alain Delon et les femmes
Dalida
Au milieu des années 50, Alain Delon est de retour. Traumatisé de la guerre d’Indochine, il refuse de reprendre la boucherie de son beau-père. Ensuite, il emménage avec un ami dans la capitale, et plus précisément dans le quartier de Pigalle.
Sur son chemin, Alain Delon croise la route de la chanteuse Dalida. Pas encore connus, ces deux-là rêvent « de gloire et de lumière« .
Une décennie après, quand le succès arrive, ils se retrouvent à Rome et entament une romance secrète. Avec du recul, l’acteur confie son seul « regret et remords » : n’avoir pas eu le temps de l’appeler avant son su*cide.
Romy Schneider
En 1958, le casting de « Christine » donne des sueurs froides à la production. En effet, après avoir convaincu la star de Sissi d’être la tête d’affiche, reste à lui trouver un partenaire masculin.
La légende raconte que le côté « séduisant et beau » d’Alain Delon pique la curiosité de Romy Schneider. Dès lors, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la première rencontre ne se fait pas sur le plateau, mais sur le tarmac de l’aéroport.
Pendant cinq ans, malgré les reproches et les avertissements de la mère de Romy Schneider, ces deux-là vont s’aimer de manière fusionnelle et passionnelle.
En un temps record, elle quitte l’Allemagne et rejoint son fiancé Alain Delon en France. Ils passent un drôle d’accord. Il lui apprend la langue de Molière. Elle le force à lire et à se cultiver.
Hélas, en 1963, tout bascule. Rentrée d’un tournage, elle s’effondre en lisant une lettre d’adieu. « La raison me force à te dire adieu. Nous avons vécu notre mariage avant de nous épouser. Notre métier nous enlèverait toute chance de survie… Ne te trompe pas sur la couleur de ces fleurs : ce ne sont pas des roses noires. Je te rends ta liberté en te laissant mon coeur« .
Comble de l’horreur, une photo d’Alain Delon en compagnie d’une autre femme la plonge dans un état de sidération.
Une décennie après « Christine », Alain Delon renvoie l’ascenseur à son ex. En l’imposant au réalisateur de « La piscine », le monstre sacré du cinéma organise des retrouvailles à la fois émouvantes et mythiques.
Collectionneur de tous les costumes de scène de Romy, Alain Delon possède un musée en son honneur. Enfin, chaque 23 septembre, il rend un hommage troublant à l’impératrice de son cœur.
Nathalie
Nathalie. De l’avis d’Alain Delon, c’est son double, mais au féminin. L’année 1964 est un tournant. D’abord, ils se marient.
Ensuite, elle lui fait également découvrir les joies de la paternité. Hélas, malgré l’arrivée d’Antony, le couple ne parvient pas à s’apaiser mutuellement. Au contraire, plus le temps passe, plus les anciens démons remontent à la surface.
Mireille Darc
Lors du tournage du film « Jeff », Cupidon ne perd pas une miette de la prestation de la divine Mireille Darc. Conquis, Alain Delon rivalise d’ingéniosité pour la séduire.
De son côté, au grand dam de ses admirateurs, elle va accepter de mettre entre parenthèses sa carrière de comédienne. Dès lors, pendant quinze ans, elle parvient à calmer les tourments de l’acteur. Or, vu qu’elle ne peut pas avoir d’enfant, le couple décide de se séparer en 1983.
Incapables de couper les ponts, les anciens tourtereaux se soutiennent dans tous leurs projets personnels et professionnels.
Rosalie
Seize ans après Anthony, Alain Delon accueille Anouchka puis Alain Fabien. Cette fois, la top modèle a du mal à gérer la part d’ombre de son homme. « Colérique, caractérielle et parfois injuste« , elle finit par à son tour jeter l’éponge quatre ans plus tard.
La tribu d’Alain Delon
Ari
« T’es pas mon fils, tu ne seras jamais mon fils« . Réputé pour ne jamais mâcher ses mots, Alain Delon aurait prononcé cette phrase à Ari. Malgré leur ressemblance physique, il balaie cette rumeur d’un revers de la main.
Pire encore, même s’il se souvient d’une nuit d’amour avec la chanteuse Nico, il refuse de se plier aux tests ADN. Face à la polémique, la mère d’Alain Delon va une nouvelle fois contrer son fils. D’abord, elle le prend sous son aile.
L’ayant quasiment élevé dans sa maison de Bourg La Reine, juste avant sa majorité, elle entame une démarche d’adoption.
Anthony
C’est l’évidence, depuis sa naissance en septembre 1964, Anthony a des relations en dent de scie avec son père.
Voulant à tout prix placer des mots sur ses maux, il en parle dans son livre « Entre chien et lourd ».
Disputes fréquentes, violence physique et verbale, les deux hommes ont du mal à s’entendre. Malgré tout, juste après son AVC, Alain Delon lui demande une faveur. Mettre de côté leur différend, mais aussi de l’accompagner jusqu’à son dernier souffle.
Anouchka
En 1990, la princesse d’Alain Delon vient au monde. Face aux journalistes ou à ses fans, il ne tarit pas d’éloges à son sujet. Proche et complice, il aime la définir comme « l’amour de sa vie« . Ce n’est pas pour rien qu’il décide d’en faire sa principale héritière.
À deux reprises, le père et la fille se donnent la réplique. Gravées à jamais, et ce malgré une riche filmographie, ces deux expériences comblent de bonheur Alain Delon.
Alain-Fabien
Même s’il porte son prénom, le petit dernier souffre de l’absence de soutien de son père. D’ailleurs, auprès de nos confrères de Vanity Fair, il ne mâche pas ses mots.
En désignant ses parents comme ses « pires ennemis« , il sous-entend le décalage permanent avec sa sœur Anouchka. À ses yeux, il n’a pas eu une « vie normale« .
Une fin de vie compliquée
En 2019, Alain Delon fait un AVC. Marqué au fer rouge par ce cauchemar sanitaire, l’acteur persiste et signe. En faveur du droit de mourir dans la dignité, il rédige son testament.
D’abord, il donne la moitié à sa fille Anouchka. Le reste, choqué par le traitement de l’affaire Johnny Hallyday et des disputes entre la veuve du Taulier avec Laura et David, il prie le notaire de faire le nécessaire. Décision est prise de distribuer le reste entre entre ses deux garçons, Anthony et Alain-Fabien.
Malheureusement pour lui, l’été dernier, tout va être remis en question. Après avoir évincé la dame de compagnie Hiromi Rollin, le clan d’Alain Delon ne parvient plus à s’entendre.
Par le biais des réseaux sociaux ou par avocats interposés, chaque protagoniste donne sa version des faits.
A-t-il la force de déménager en Suisse ? Peut-il rester à Douchy ? Autant de questions auxquelles la justice a dû trancher en urgence. Quelques heures après sa mort, les enfants accordent leurs violons et publient le communiqué de presse suivant.
« Sa famille vous prie de bien vouloir respecter son intimité, dans ce moment de deuil extrêmement douloureux«
L’affaire Markovik, un tournant
« De 17 ans à 21 ans, j’ai été un voyou. Si le cinéma n’était pas venu me chercher, je ne serais pas là aujourd’hui, c’est certain, je serai mort.« Avec cette confession aux allures de provocation, Alain Delon jette encore une fois un pavé dans la mare.
Après plusieurs années d’enquête, Bernard Violet remonte le fil. Selon lui, Alain Delon a « noué des liens étroits, d’amitié ou d’affaires, avec la fine fleur de la pègre française« . Malgré tout, il réussit presque toujours à tirer son épingle du jeu, sans y laisser trop de plumes.
A la fin des années 60, les circonstances de la mort de son homme à tout faire, Stevan Markovic, défraient la chronique.
Une fois encore, le biographie dissèque tous les indices à la loupe. Très vite, une rumeur de chantage se dessine.
« Un roman érotique » avec des femmes, mais aussi des hommes !
À l’époque des faits, George Pompidou succède à Charles de Gaulles et devient le nouveau locataire de l’Élysée.
Aussi, dans le dossier Markovic, une sombre histoire de Sex-Polaroïd impliquant l’épouse du président de la République, mais aussi un prostitué homme, surgit de nulle part. Pour les agents secrets, c’est le chaos.
Or, un manque de preuves flagrantes de l’implication d’Alain Delon dans la mort de l’homme de main, des sources contradictoires, sont autant de choses qui jouent en la faveur du comédien. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’auteur du livre déplore que « ce scandale d’État » soit clos.
Une s*xualité trouble
Après « lecture du synopsis » du premier livre de Bernard Violet, le Guépard sollicite ses relations en haut lieu pour l’interdire. Finalement, l’auteur va accepter de retirer quelques passages polémiques.
Replongeant dans tous des archives de presse, Bernard Violet n’hésite pas à pointer du doigt toutes les incohérences d’Alain Delon.
Et elles sont nombreuses. En 1969, dans un article du Nouvel Observateur, il déclare. « Si j’avais envie d’avoir des aventures avec des hommes, de quoi serais je-coupable ? En amour, tout est permis ! »
Plusieurs années plus tard, Alain Delon rétropédale. Celui qui pourtant assumait ses opinions gaullistes qualifie l’homosexualité « contre nature« . Quelle version d’Alain Delon devons-nous croire ? Comment lire entre les lignes ?
Un bilan sans appel
On l’a compris, le mystérieux Alain Delon n’a pas fini de passionner les foules. Trois mois après sa mort, pas un jour ne se passe sans que sa mémoire ne soit évoquée.
Certes, de son vivant, il refuse la probabilité d’un hommage national, et encore moins, de funérailles ouvertes au public. Echaudé par sa mise sous tutelle, il insiste auprès de ses enfants pour qu’ils respectent à la lettre ses dernières volontés.
Résultat des courses, son enterrement en comité ultra restreint se tient dans sa demeure de Douchy. Désormais, il repose désormais en paix entouré de ses animaux dans son cocon de Douchy. C’est l’évidence, il fait à jamais partie des artistes qui ont marqué le siècle.
