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Agression du journaliste Edwy Plenel : le verdict est tombé pour Maïwenn

Publié par Andrianaivo RAOELIJAONA le 17 Jan 2024 à 14:16
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Le 16 février 2024, la réalisatrice et actrice Maïwenn Le Besco s’était présentée au tribunal de police de Paris. Elle connaît désormais son sort après avoir agressé le journaliste Edwy Plenel.

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Les faits remontent en février dernier. Pour rappel, Edwy Plenel dînait tranquillement dans un restaurant du XIIe arrondissement de Paris avec son avocat. Maïwenn s’était alors approchée de lui. Ce, avant de le saisir brusquement par les cheveux et de lui cracher au visage. Le fondateur de Mediapart a alors porté plainte pour agression contre la comédienne.

Mardi dernier, les deux parties étaient venues au tribunal de police de Paris pour entendre la décision de la justice sur cette affaire. Selon les informations relayées, la réalisatrice de Jeanne du Barry a été condamnée à 400 euros d’amende. Par ailleurs, elle devra verser 1500 euros au journal d’information et 1 euro à son directeur. Malgré tout, l’autrice des faits ne regrette pas son geste.

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Plenel Maïwenn
© Capture d’écran

« C’est un crachat symbolique et politique »

À la barre, Maïwenn est revenue sur l’agression dont le journaliste a été victime. « Je dînais toute seule et j’ai remarqué que M. Plenel se trouvait sur ma droite et qu’il m’observait de temps en temps », a-t-elle raconté. Et de poursuivre :

« J’ai repensé à tout ce que Mediapart m’avait fait et, à un moment, le sang est monté. J’ai voulu lui cracher dessus mais le crachat n’est pas sorti. J’assume. Et pour l’empêcher de se lever, je lui ai appuyé sur la tête »

Le président du tribunal a alors tenu à savoir si l’ancienne compagne de Luc Besson éprouvait un certain remords. Il n’en est rien.

« Mon comportement n’est même pas à la hauteur de ce que j’ai vécu (…) Un crachat et un tirage de cheveu, ce n’est rien à côté ! J’ai uniquement réagi avec violence car ce journal a trahi mon consentement. Oui, c’est un crachat symbolique et politique ! »

À titre d’information, Maïwenn a fait référence à l’article publié par Mediapart au sujet de Luc Besson, précédemment accusé d’agressions sexuelles. Celui-ci s’appuie, en grande partie, sur sa déposition à la police dans le cadre de cette affaire. Selon ses propos, les extraits ont été « utilisés de manière orientée ».

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Edwy Plenel tacle Maïwenn

De son côté, le directeur de Mediapart s’est dit satisfait du verdict, lui qui a déposé plainte par « question de principe ». L’ancien militant trotskiste a ajouté que la violence ne résout rien.

« On ne tape pas sur un journaliste au prétexte qu’un article nous déplaît. Laisser cette loi de la jungle proliférer, c’est ouvrir une boîte de Pandore dont tous les journalistes pourraient être victimes »

Quoi qu’il en soit, Maïwenn ne « l’excuse pas » et elle « ne regrette pas ». Il y a fort à parier qu’ils ne vont pas se réconcilier de sitôt.

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