Un médecin accusé d’avoir euthanasié un patient atteint de trisomie 21 sans le consentement de la famille !
Janvier 2023, Joël se rend à l’hôpital pour des problèmes respiratoires. Atteint de trisomie 21, l’homme de 66 ans est accompagné. Parfaitement conscient, il sera hospitalisé par mesure de précaution. Mais quelques heures plus tard, il connaitra le même destin que ce coureur de 31 ans en décédant. Cependant, la famille accuse le médecin d’avoir euthanasié l’homme sans leur consentement. Des informations confirmées par l’avocat de la famille.
Atteint de trisomie 21, il est euthanasié par un médecin sans aucun accord
Le 6 janvier 2023, la famille de Joël n’imaginait pas voir le voir une dernière fois en vie. Ce jour-là, l’homme atteint de trisomie 21 se rend à l’hôpital d’Angoulême pour des problèmes respiratoire. Sa sœur l’emmène aux urgences qui le prennent en charge. Là-bas, les médecins préfèrent l’hospitalisé par précaution, mais l’homme « n’est pas en danger de mort » rapporte l’avocat de la famille. Pourtant, il décédera quelques heures plus tard.
Et s’il y a du nouveau dans l’affaire du meurtre de Philippine, l’affaire autour du décès de Joël stagne depuis presque un an. En effet, l’homme serait mort à cause d’un médecin. « Pour une raison qu’on ignore, le médecin urgentiste a décidé de mettre en place une médication avec des produits qui ont diminué son rythme cardiaque » indique l’avocat de la famille. Mais les produits en questions sont utilisés en cas d’euthanasie. Le médecin est donc accusé d’homicide volontaire.
Le médecin exerce toujours
Ce soir-là , la sœur de Joël attend dans le couloir. Son frère étant atteint de la trisomie 21, elle souhaite l’accompagner et connaître les résultats des analyses. Mais le seul échange qu’elle aura, c’est avec le médecin. Après avoir euthanasié Joël, le médecin vient à la rencontre de la sœur et indique : « On a mis en place ce qu’il faut pour le soulager » rapporte l’avocat de la famille. Ce n’est malheureusement pas le premier mépris de la part de professionnels de santé. De plus, les résultats des bilans de santé n’étaient pas encore arrivés.
Et depuis les faits, le médecin continue d’exercer à l’hôpital d’Angoulême. Pourtant, « aucune contestation sur la responsabilité du médecin » n’a été annoncée par l’hôpital, indique l’avocat sur Morandini Live. Atteint d’un handicap, Joël n’a pas donné son accord pour être euthanasié ce soir-là. Et la famille n’a jamais pu donner son accord. Cet acte est donc le choix d’un seul médecin, sans aucun paramètre. « Il est mort du fait qu’on ait injecté des produits pour l’aider à en finir, tout simplement » martèle l’avocat de la famille.