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Réveillée par les ronflements de son mari, elle le bouscule pour qu’il cesse. Mais quand elle se réveille le matin, elle découvre le pire…

Publié par Charlene le 21 Fév 2017 à 14:14

Lisa Lee, une jeune femme de 25 ans, a fait une bien macabre découverte en se réveillant un matin. Et pour cause, son compagnon Lewis Little, qui était également le père de son enfant, est décédé dans son sommeil. Lisa explique avoir été réveillée en pleine nuit par ce qu’elle pensait être des ronflements. Il s’agissait en réalité des derniers soupirs de Lewis. L’homme était atteint du syndrome de Brugada, une maladie génétique rare entraînant des troubles cardiaques. Aujourd’hui, Lisa est dans l’incompréhension la plus totale. En effet, les médecins qui avaient détecté la maladie de Lewis lui avaient également indiqué qu’il s’agissait-là d’une forme non grave. D’après eux, la vie de Lewis n’était pas en danger.

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ronflements

Pourtant, Lisa est aujourd’hui convaincue que la pose d’un défibrillateur automatique aurait pu lui sauver la vie. Et c’est effectivement le cas pour les personnes atteintes de ce syndrome pouvant entraîner une arythmie ventriculaire. Qui, elle-même, pourrait entraîner une syncope et une mort subite, même sur un cœur en bonne santé. Et c’est ce qui s’est produit pour Lewis. Lorsque Lisa s’est réveillée après avoir bousculé son conjoint, elle a réalisé qu’il ne respirait plus. Son visage était violacé, elle a donc immédiatement appelé une ambulance. Malheureusement, il était déjà trop tard et il fut déclaré mort à l’hôpital.

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Aujourd’hui, Lisa Lee a lancé une pétition qui permettrait aux personnes atteintes de cette maladie rare d’obtenir la pose d’un défibrillateur automatisé externe (DAE). L’appareil en question analyse le fonctionnement du cœur et se déclenche dès lors que la personne fait un arrêt cardio-respiratoire. Le couple, originaire d’Ashington, dans le Comté de Northumberland (R-U), se rendait pourtant très régulièrement à l’hôpital pour effectuer des checks-ups. Lisa tient aujourd’hui à faire connaître cette maladie qu’elle qualifie d’assassin silencieux. Pour elle, il est évident qu’on aurait dû leur proposer l’option du DAE, même si la maladie ne présentait que peu de risques.

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Crédits photos / photo à la une : © North News & Pictures Ltd