Mort d’Émile : La terrible erreur de la femme qui a ramassé son crâne
La randonneuse qui a ramassé le crane d’Émile a fait une erreur qui pourrait compromettre la suite de l’enquête.
Son erreur décisive
Cela fait maintenant plusieurs jours que le verdict est tombé dans l’affaire Émile. Les ossements du jeune garçon ont été découverts par une randonneuse dans le Haut-Vernet. Le crâne d’Émile a pourtant été retrouvé à un endroit « archi fouillé ». L’hypothèse que les ossements aient été déplacés le jour même ou la veille a donc pris beaucoup d’ampleur.
Justement, cette enquête qui a pris un tournant va se compliquer à cause du geste de cette femme. En effet, au lieu d’alerter les autorités lorsqu’elle a découvert le crane, la randonneuse l’a récupéré et l’a déposé à la gendarmerie. Cependant, ce comportement pourrait bien rendre l’enquête bien plus difficile qu’elle l’est déjà actuellement.
Le directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), François Heulard a déclaré aujourd’hui à quel point ce fut une erreur. « Le fait que les ossements aient été bougés rend l’endroit exact de la découverte moins précis. Et les hypothèses qui en émergeront moins fiables. D’autant que la topographie de la scène, dans l’affaire du petit Émile, est particulièrement ardue : c’est un terrain très pentu, avec de la rocaille, des ronces et une végétation dense« , assure François Heulard.
Émile : L’enquête de l’année
Depuis le début de l’enquête, plusieurs éléments ont été découverts. Des morsures sur le crâne sont présentes, probablement d’origine animale. Des vêtements qui selon toute vraisemblance appartenaient au garçonnet ont été retrouvés à 150 mètres de l’endroit où la randonneuse a trouvé le crane.
Pour le moment, les hypothèses sont encore multiples. Le procureur de la République Jean-Luc Blachon affirme qu’aujourd’hui, « entre la chute de l’enfant, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu’une autre« .