Zara : cette nouvelle mesure risque d’agacer un bon nombre de clients qui commandent en ligne
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C’est officiel ! Désormais, Zara vous demandera de payer si vous souhaitez retourner une commande en ligne par voie postale. Coup dur pour les passionnés de mode, qui vont devoir retourner leurs articles directement en magasin s’ils ne veulent pas débourser pour rendre un article.
La fin d’une offre alléchante
Zara, Shein, Asos… De nombreux sites Internet proposent un système de retour gratuit pour inciter les clients à acheter en ligne sans modération. Cette caractéristique typique des marques de fast fashion fonctionne à merveille. Pourtant, le groupe Inditex a pris une grande décision.
Depuis le 28 avril dernier, Zara a ajouté une toute nouvelle mesure dans sa politique de vente. On peut y lire : « les retours concernant les commandes passées à partir du 28/04/2022 auront un coût de 1,95 EUR qui sera déduit du montant remboursé » . Si vous achetez leur toute nouvelle robe de mariée à 19,95 €, vous ne serez remboursés que de 18 €.
Pour le moment, seuls les retours en ligne sont concernés. Si vous ne souhaitez pas être impacté, privilégiez plutôt le retour en magasin.
Zara facture désormais les retours de commandeshttps://t.co/6rthm2DO8P pic.twitter.com/LxCp5lxUWW
— BFMTV (@BFMTV) May 22, 2022
Un gouffre logistique et écologique pour la marque
Avec cette décision, la marque, qui vient d’ouvrir sa plus grande enseigne mondial, se débarrasse d’un fardeau. Les allers-retours des colis s’intensifient et la marque espagnole se retrouvait bien souvent avec des entrepôts surchargés, et des frais kilométriques trop élevés.
Depuis le confinement, les habitudes des clients ont évolué. Ils ont pris la désastreuse habitude de commander à outrance en sachant pertinemment qu’ils aillaient pouvoir se faire rembourser, ou revendre les articles sur Vinted. Certains n’hésitent pas à aller plus loin et pratiquer le « wardrobing » . Cette pratique consiste à commander des articles en ligne, les porter pour faire des photos puis les rendre.
Désormais, Zara lutte contre la surconsommation, enfin, à sa manière. Elle reste malgré tout l’une des marques de prêt-à-porter les plus controversées pour son impact écologique et son implication dans le travail forcé des Ouïghours en Chine.
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