Scandaleux : Burberry brûle pour 31 millions d’euros de vêtements et cosmétiques
La marque de luxe Burberry vient de se payer un petit buzz mais plutôt un bad buzz. Et pour cause, elle utilise un procédé assez étonnant pour se protéger des contrefaçons.
La marque britannique Burberry est connue et appréciée dans le monde de la mode. Spécialisée dans la confection de manteaux et d’imperméables masculins, elle s’est imposée comme une marque sobre, élégante et accessible pour les personnes à hauts revenus. Cependant, la marque, qui s’est développée et sort dorénavant des collections pour femmes et enfants, doit absolument se protéger contre la concurrence et la contre-façon.
Burberry détruit pour 31 millions d’invendus
L’enseigne de vêtement de luxe a ainsi perdu plus de 28 millions de livres (31 millions d’euros) en vêtements et cosmétique. Ce qui représente pas moins de 20 000 trench, pièce iconique de la marque.
La destruction de produits est une pratique très courante dans le monde des grands distributeurs. Craignants les ventes à prix bas et les contrefaçons, les marques décident de détruire leurs propres vêtements pour éviter toute diffusion de faux-produits. Cette pratique a eu certaines critiques mais la marque se défend en expliquant que l’entreprise travaille « avec des entreprises spécialisées qui sont capables de récupérer l’énergie de l’opération » de destruction.
Une pratique contestée jusqu’aux hommes politiques
« Quand on est obligé de détruire des produits, on le fait de manière responsable », a ainsi expliqué un des porte-paroles de la marque. Les agissements de Burberry ont fait réagir jusqu’au sommet de la sphère politique britannique. Le porte-parole sur l’environnement du parti d’opposition des libéraux démocrates, Tim Farron, a expliqué que la pratique de destruction était « scandaleuse ». Il estime que « recycler est bien meilleur pour l’environnement que de brûler pour générer de l’énergie ».
Lors de la période 2017-2018, la marque de luxe a enregistrée une faible hausse de ses ventes. elle n’a obtenue une augmentation « que » de 2%, ce qui représente un total de 533 millions d’euros.