Grace à un projet photographique sur les SDF, elle retrouve son père
C’est un conte de fée avec pour baguette magique un appareil photo !
Diana KIM commence mal sa vie : ses parents, hawaïens, divorcent vite. Elle ne passe que cinq ans avec son père, photographe. Ensuite, plus rien. Elle fait des études mais sa vie est chaotique.
Elle a cependant la volonté d’avancer et un besoin d’aller vers ceux qui galèrent dans la rue, les sans-abri, s’identifiant à leur combat. En 2003, elle en fait un projet universitaire, un reportage photographique pour … leur rendre leur humanité. Elle choisit de poursuivre cette quête jusqu’à ce jour de 2012 où, à un carrefour, elle reconnaît son père. Amaigri, en haillons, surtout atteint d’une schizophrénie le rendant insensible à tout. Il ne reconnaît pas sa fille, il rejette ses propositions d’aide.
Cette douloureuse expérience dure presque deux ans mais Diana ne cesse de le voir.
Un jour, victime d’une crise cardiaque, il est hospitalisé. Et miracle : il l’appelle par son prénom !
Puis tout s’enchaîne : il guérit, malgré des hauts et des bas, retrouve un équilibre, reprend la photo, goût à la vie et même un petit boulot.
La photo les a réunis !