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Étude choquante : un homme sur trois avoue pouvoir violer une femme s’il était sûr de ne pas être poursuivi !

Publié par Elsa Fanjul le 08 Nov 2016 à 8:31

Non non cette étude n’a pas été menée au Moyen-âge…

 

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Mais bel et bien en 2016 (déglutition). En effet,  Massil Benbouriche, chercheur en psychologie et en criminologie a mené une étude dans le cadre de sa thèse sur l’influence de l’alcool et de l’excitation sexuelle sur le consentement.

 

Des questions ont été posées à 150 participants âgés de 21 à 59 ans, issus de tous milieux sociaux et n’ayant aucun passif judiciaire pour agressions sexuelles. Ils ont bu un verre d’alcool. Certains ont ensuite visionné un film pornographique, d’autres un reportage National Geographic. Ensuite, ils ont été mis face à une situation fictive : Ils incarnaient Martin et rencontraient une certaine Marie en soirée. Après quelques verres, ils rentrent chez la jeune femme. Et là, une question particulière est posée : « Si vous étiez absolument certain que Marie ne porte jamais plainte et que vous ne soyez jamais poursuivi, quelles seraient les chances d’avoir une relation sexuelle avec Marie alors qu’elle n’est pas d’accord ? »

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30% ont affirmée que OUI. Majoritairement ceux qui avaient regardé du porno et pas le documentaire National Geographic. Le choc. Pour cette étude, le chercheur dit s’être basé sur des tests proposés dans les années 1980 dans le cadre de recherches sociologiques sur le consentement. Il a immédiatement transmis les résultats de son étude au centre de recherche en psychologie, cognition et communication de l’Université de Rennes 2 et à l’école de criminologie de l’Université de Montréal.

 

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Il précise toutefois : « On n’est pas en train de dire que 30 % des hommes commettraient une agression sexuelle […] Il y a un écart entre ce que vont dire les gens dans un laboratoire et ce qui va se passer dans la ‘vraie’ vie. »

 

Le viol semble une fois de plus banalisé dans l’esprit des gens. Et surtout en fonction des situations. Beaucoup de personnes pensent également que certaines femmes ont cherché le viol en « buvant trop » ou en ‘s’habillant de façon provocante ». Aucune boisson, aucune tenue, aucune situation ne justifie un rapport sans consentement.

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Source : Konbini