Le saviez-vous : Que risque-t-on en mangeant de la viande humaine ?
Qui ne s’est jamais posé une question à laquelle il n’a pas trouvé de réponse ? Nous sommes là pour vous éclairer sur des sujets en tous genres. Chaque jour, le TDN vous propose une nouvelle connaissance insolite que vous ignoriez sûrement. Des anecdotes dont vous pourrez vous vanter lors de votre prochain repas en famille ou d’une soirée entre amis.
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Le cannibalisme inquiète, mais fascine. Et cela a particulièrement été prouvé par les records d’audience de la série Netflix Dahmer-Monstre : l’histoire de Jeffrey Dahmer. Une série signée Ryan Murphy qui s’intéresse à Jeffrey Dahmer, un tueur en série qui avait pour habitude de manger ses victimes. Avant ça, c’était au cinéma que l’anthropophagie avait fasciné le grand public avec Le silence des agneaux.
Une pratique passable d’au moins 15 ans de prison
Que ce soit les Néandertalensis, les Sapiens ou les Homo Erectus, nos ancêtres avaient pour habitude de se faire des repas avec les bras ou jambes de leurs congénères. La pratique n’avait rien de barbare dans certaines sociétés, et pouvait revêtir diverses fonctions sociales.
Aujourd’hui, c’est différent. Pratiquer le cannibalisme vous mènera tout droit à la case prison. L’acte n’est pas associé à un meurtre ou à une intention de tuer. Cependant, il est considéré comme de la torture et un acte de barbarie. Vous risqueriez entre 15 et 30 ans de prison. En cas d’homicide, l’anthropophagie est vue comme une circonstance aggravante. Elle relève de la dégradation du corps de la victime.
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La viande humaine : Peu d’apport en calories et un goût de porc
S’il vous est déjà passé par la tête de tenter de manger de la viande humaine, arrêtez tout de suite. Déjà parce que c’est horrible, et en plus d’un point de vue nutritionnel, la viande humaine n’est pas intéressante. L’archéologue James Cole a évalué l’apport calorique de la viande humaine. Le résultat est sans appel, on n’est pas terrible… On ne représente que 1300 kilocalories par kilogramme. En comparaison, le sanglier est à 4000 kcal par kg. Même un oiseau est à 2500 kcal par kg !
Vous ne serez donc sûrement pas rassasié et le goût ne sera pas forcément au rendez-vous. La majeure partie d’entre nous ne sont pas assez fous pour gouter de la viande humaine et dire quel goût elle a (et bien heureusement). La plupart des avis sur la viande humaine proviennent donc de cannibales qui ont parlé sur le sujet. Armin Meiwes, un informaticien allemand condamné à vie pour avoir tué et mangé une victime consentante en 2001, avait écrit sur son repas de l’époque. La viande humaine est un peu dure, avec un « goût de porc, en un peu plus amer, plus fort » .
Nicolas Cocaign, surnommé le « cannibale de Rouen » ne semble pas de l’avis d’Armin Meiwes. L’homme a été reconnu coupable d’avoir tué en 2007 son codétenu et de lui avoir mangé une partie du poumon (cuit). L’homme avait avoué à son psychologue qu’il avait trouvé que la viande avait un goût de cerf et qu’elle était particulièrement bonne.
Scientifiquement parlant, l’homme pourrait avoir un goût de porc. En effet, le cochon partage avec nous de nombreuses similitudes. Particulièrement au niveau de son alimentation et de ses organes internes. Deux tueurs allemands, Karl Denke et Fritz Haarmann, avaient d’ailleurs réussi à vendre de la viande humaine en la faisant passer pour du porc.
Le cerveau humain, très dangereux
Et au niveau de la santé ? C’est dangereux de manger un humain ? La réponse est oui et non. La viande humaine, si elle est infectée, pourrait transmettre diverses maladies. Cependant, quand elle est cuite, elle est totalement comestible. Néanmoins, un morceau du corps humain est à éviter : le cerveau ! Un petit morceau peut vous être fatal. Manger une bouchée de cerveau pourrait provoquer le kuru. Une maladie neurodégénérative qui ressemble à la vache folle.
Le kuru va ramollir le cerveau de celui qui aura ingurgité cette viande jusqu’à le rendre spongieux. Une tribu aborigène de Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui avait pour habitude de manger de l’humain, en a fait les frais. Les femmes et enfants de la tribu avaient l’habitude de manger le cerveau et le système nerveux central des personnes mortes. Le kuru s’est alors répandu dans cette tranche de la population. En 15 ans, ce rite entraînera la mort de 2 500 d’entre eux.
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