Le saviez-vous : peut-on mourir de gourmandise ?
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Dans la vie, il y a ce qu’on appelle les questions existentielles. Parfois, elles peuvent faire preuve d’une grande pertinence et d’un angle insolite, et puis parfois, un peu moins. En revanche, ce qui est sûr, c’est que cela peut s’avérer être un véritable supplice de ne pas parvenir à y répondre. Ainsi, c’est là que le Tribunal du Net intervient, afin de vous délivrer de vos souffrances psychologiques.
Après s’être questionné sur la durée des rêves, nous allons aujourd’hui ouvrir une interrogation plus large. À votre avis, peut-on mourir de gourmandise ?
Peut-on mourir de gourmandise ?
En tant qu’être humain, nous sommes confrontés constamment à la vie et à la mort. On essaye tant bien que mal de l’éviter et de la retarder le plus possible, mais cela reste malheureusement une fatalité. Accident de voiture, maladie grave, suicide, meurtre, noyade : il existe à peu près un milliard de moyens de trépasser. Toutefois, on peut observer que certaines personnes titillent l’attention de la faucheuse un peu plus explicitement que d’autres.
Pour illustrer ces propos, on peut penser aux acteurs de la série Jackass, ou à la simple existence de Benjamin Ledig, pour se rendre compte que l’Homme peut royalement s’en foutre de sa vie et de la manière dont celle-ci va se terminer. Mais parmi tous les dangers évidents, certains sont bien cachés dans l’ombre, et pourtant, tout autant nuisible à notre existence. À ce sujet, vous êtes vous déjà demandé si l’on pouvait mourir de gourmandise ?
La réponse est positive, mais en d’autres termes. En effet, la gourmandise renvoie au fait de manger ou d’avoir envie de manger plus que de raison, plus que de besoin. Notre cher ami Google nous illustre le terme avec des synonymes tels que friandise, gâterie, confiserie, douceur, ou encore petit plat. Et même si cet excès volontaire d’appétit peut s’avérer être un sujet pris à la légère, il y en a certains qui, au contraire, ont outrageusement débordé sur le vice.
C’est le cas d’Adolphe Frédéric de Suède. Le bonhomme est connu historiquement parlant comme étant le premier roi élu de la dynastie Holstein-Gottorp. Mais en vérité, c’est surtout (voir, que) sa mort qui lui a donné une renommée internationale et intemporelle. Pour cause, le glouton est littéralement mort de gourmandise. Les faits se sont déroulés le 12 février 1771. L’homme organise un gigantesque festin avant d’entamer son carême.
Sauf que dans cette histoire, le repas s’est transformé en véritable orgie gastronomique. Plusieurs entrées à base de caviar, soupe au chou (pour faire genre de se la jouer healthy), puis plusieurs plats composéS de harengs, de homard, ainsi qu’une généreuse portion de choucroute. Loin de s’arrêter là, l’autocrate de la bouffe est également très joueur niveau dessert, surtout en ce qui concerne sa pâtisserie préférée : le semla. Une gourmandise constituée de brioche fourrée à la pâte d’amande et de crème, que notre boulimique a consommé à 14 reprises. Suite à ce repas d’ogre, le pauvre garçon s’est isolé dans une chambre de son château où il est finalement décédé d’indigestion.
Alors, pour répondre à notre interrogation, il est techniquement possible de mourir de gourmandise, même si les raisons sont justifiées par des termes plus techniques. Mais globalement, c’est l’idée. « La gourmandise est un vilain défaut » . Ouais, enfin c’est surtout un vrai péché capital quand c’est fait de manière suicidaire. Sinon, ça passe, en vrai.
