Le saviez-vous : Pourquoi les Grecs avaient un faible pour les petits pénis ?
Chaque jour, le TDN vous propose une nouvelle connaissance insolite que vous ignoriez sûrement. Des anecdotes dont vous pourrez vous vanter lors de votre prochain repas en famille ou d’une soirée entre amis.
Après s’être questionné au sujet du triangle des Bermudes, on s’intéresse aujourd’hui à la civilisation grecque. Pourquoi les Grecs avaient-ils un faible pour les petits pénis ?
Pourquoi les Grecs avaient-ils un faible pour les petits pénis ?
Vous avez certainement déjà vu une statue grecque ou romaine, soit en photo, soit dans un musée par exemple. Ces statues ont souvent les mêmes caractéristiques : muscles saillants, allure élégante et virilité mais pourtant un détail ne vous a sans doute pas échappé. Alors qu’ils ont une musculature impressionnante, pourquoi les hommes sculptés sont représentés avec un petit sexe ?
Une particularité qui interpelle puisque les statues de l’époque étaient très souvent nues. D’abord si les Grecs et les Romains réalisaient des statues nues c’est parce qu’ils n’avaient aucun tabou avec la nudité masculine. À l’époque, les citoyens vouaient un véritable culte aux corps athlétiques et héroïques, il était d’ailleurs courant de voir des athlètes s’entraîner dans le plus simple appareil.
Mais les Grecs avaient-ils un plus petit pénis que les hommes d’aujourd’hui ? Absolument pas. En réalité, leur représentation était tronquée afin de correspondre aux standards de l’époque. « Si l’on observe attentivement ces sculptures, on voit par exemple qu’il y a plus d’abdominaux ou moins de côtes que dans l’anatomie réelle. C’est un corps idéal, pas réel qui est représenté. Pour le sexe, c’est la même chose, il est volontairement de plus petite taille que la moyenne et au repos » , explique Fabien Villard, doctorant en histoire grecque.
Le corps des statues était donc idéalisé et sublimé. Mais pourquoi avoir un petit sexe était-il un idéal ? Pour les Grecs, un petit pénis était synonyme de virilité. Dans la civilisation grecque, l’homme se doit d’être intelligent et contrôlé. Il doit donc savoir dominer son désir. « Or, un pénis imposant est vu comme l’indice d’une sexualité exacerbée, d’une personnalité tournée vers le sexe, incapable de contrôler ses pulsions » , raconte Flavien Villard.
Pour les Grecs, l’animalité et la pulsion sexuelle sont des attributs féminins. L’homme se caractérise par la maîtrise de soi. Cela est donc représenté par un sexe de petite taille et au repos, signe que l’homme maîtrise ses désirs. Alors qu’aujourd’hui, la taille est souvent synonyme de virilité; c’est tout le contraire dans la Grèce antique. Les statues qui sont représentées avec un gros pénis en érection, sont les satyres, les esclaves, les créatures animales et les barbares.
Les gros sexes étaient également représentés pour faire office de repoussoir ou de protection. Le dieu Priape qui est la divinité de la fertilité dotée d’un énorme pénis était ainsi gravé sur des lieux dangereux comme des ponts ou des carrefours. Cet idéal du petit sexe va ensuite être exporté chez les Romains. La nudité disparaîtra ensuite au Moyen Age avec l’essor du christianisme. On la retrouvera de nouveau à la Renaissance notamment sur le célèbre David sculpté par Michel-Ange.