Relation avec Laetitia, tromperie, derniers instants : Les confidences exclusives du chauffeur de Johnny Hallyday, Patrick Roussel (vidéo)
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Johnny Hallyday nous a quittés le 5 décembre 2017. Dans l’ombre du rockeur vivait Patrick Roussel, son chauffeur puis garde du corps. Aux côtés de l’artiste, il a vécu des expériences inoubliables. Néanmoins, il a aussi été témoin de ses incartades et de la dégradation de son état de santé. Il a accepté de se confier dans une interview exclusive pour le Tribunal Du Net, à retrouver dans la vidéo ci-dessous.
Patrick Roussel et Johnny Hallyday : entre professionnalisme, complicité et partage
Johnny Hallyday était une idole pour les Français. Cela, Patrick Roussel, engagé pour être son chauffeur, l’avait vite compris.
« Au début, je n’avais pas conscience de ce qu’il représentait en France, car je vivais à ce moment-là en Guadeloupe. C’était un chanteur, je savais qu’il avait le stade de France, mais pas plus que ça. Puis très rapidement, j’ai vu que des gens nous suivaient, venaient nous aborder sans arrêt » , a décrit l’auteur de Tout le monde l’appelait Johnny concernant ses premières impressions aux côtés du chanteur.
En assistant au concert de l’artiste, l’ancien chauffeur a rapidement perçu le phénomène autour de la star. Il a attesté notamment d’un échange très fort avec le public autour de la chanson Gabrielle.
Cette popularité, il l’a également constatée en faisant face à des « fans extrêmes » telle une femme qui « avait un chemisier assez largement ouvert et sur ses seins était tatoué Johnny Hallyday » .
Après avoir noué une relation basée sur « la réserve » et la « complicité » , le duo a partagé des moments très forts. « Un rêve d’enfant qu’il m’a permis de réaliser, c’est le Paris-Dakar » . Patrick Roussel a même pu assister à l’adoption des deux filles de Johnny : Jade et Joy.
Pour Jade, Patrick Roussel décrit un moment « rempli d’émotion » , sans « beaucoup de mots » . « C’était un peu irréel » , raconte-t-il. Toutefois, le garde du corps était obligé de rester vigilant malgré l’émotion : « J’étais aussi ému de participer à ça et en même temps, j’étais très attentif, il ne devait pas y avoir de photos de paparazzi, on savait qu’on avait été suivi, c’était un peu particulier » .
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Contrôle et tromperie, une relation complexe avec Laeticia
S’il a partagé de sublimes moments aux côtés de la star, Patrick Roussel a également assisté aux petites incartades de son employeur. Pour lui, Johnny Hallyday était un « charmeur » . Il relate deux tromperies dont il a eu connaissance.
« À force de charmer, on peut se prendre à son propre piège » , évoque-t-il concernant la première incartade de Johnny. Pour la seconde, il estime que « c’était plus pour s’amuser avec ses amis, plus que vouloir tromper spécialement » . Patrick Roussel a évidemment gardé le secret car « cela fait partie du métier » .
Néanmoins, le chauffeur a surtout assisté à l’évolution de la relation de Johnny et Laeticia. Un des chapitres de son livre est nommé « sous le contrôle de Laeticia » , un contrôle qui est venu naturellement : « Le contrôle, il arrive très souvent dans un couple et puis avec le temps, il y a un petit peu plus. Son épouse s’était impliquée même dans sa carrière à un moment donné » .
Selon lui, le couple était aussi très critiqué : « Je savais que ses amis parlaient pas bien de lui et de son épouse dans leur dos » .
Des problèmes de santé à la disparition : une triste fin
Par ailleurs, le chauffeur a aussi assisté à une période bien plus compliquée de la vie de Johnny : son hospitalisation à Los Angeles. « Quand je suis arrivé, il ne pouvait pas être plus bas, il était plus mort que vivant. Il était intubé de partout » , se remémore-t-il.
Le chanteur s’était finalement remis, mais quelque temps plus tard, en 2016, après 16 ans de bons et loyaux services, la relation professionnelle entre les deux hommes a pris fin dans des circonstances étranges. « On m’a dit que l’artiste ne voulait plus me parler. Je regrette de ne pas avoir eu un dernier contact et la vraie raison » .
C’est un peu plus d’un an après, que Patrick Roussel a appris avec désarroi la disparition de son ancien patron, le 5 décembre 2017. « Très triste » , il n’a même pas été convié aux obsèques. « Ça m’a blessé, ça m’a fait de la peine, car quand on passe autant de temps avec un artiste, j’aurais aimé être là pour lui rendre un dernier hommage » .
Aujourd’hui, s’il avait Johnny devant lui, il lui dirait simplement qu’il a été « très fier de travailler pour lui » .
Toute cette histoire, Patrick Roussel l’a consignée dans son livre Tout le monde l’appelait Johnny afin de mettre « les points sur les i et les accents sur les é » et en même temps de « laisser une trace pour ses enfants » .
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