Une étrange montagne de vélos découverte : le voleur débusqué grâce à Google Earth
Grâce à l’outil de cartographie Google Earth, la police anglaise du côté d’Oxford a pu retrouver un voleur un peu particulier. En effet, ce chapardeur était spécialisé dans le vol d’un objet bien précis. Et c’est grâce à un survol du village par les caméras de la société américaine qu’il a pu être interpellé.
Thames Valley Police arrest a suspected bike thief in Littlemore, finding a vast haul of bicycles at the Giles Road house https://t.co/nVLG07cMMm pic.twitter.com/PQZUVCR4Dp
— Oxford Clarion (@OxfordClarion) March 17, 2022
Une enquête 2.0
Dans la petite bourgade de Littlemore, près d’Oxford, un drôle de phénomène a lieu depuis plusieurs années. En effet, plusieurs voisins ont vu des dizaines de vélos s’entasser juste à côté de chez eux. Ils ne comprenaient pas comment cela était possible et surtout à qui appartenaient toutes ces bicyclettes. Au fur et à mesure du temps, c’est près de 500 vélos qui étaient juste sous leurs fenêtres.
Excédés par cette situation, les voisins ont donc décidé de réagir. Ils ont contacté la police pour leur faire part de cette histoire totalement dingue. Lorsque le voisinage leur a expliqué cette situation, les policiers ont décidé d’utiliser un système technologique bien plus efficace qu’ils pensaient. Ils ont surfé sur Google Earth pour identifier les lieux. Ils ont été surpris de découvrir une montagne de vélos.
Un voleur bien spécial débusqué avec Google Earth
En plus du système de cartographie de Google, la police anglaise a utilisé le logiciel BirdsEye. Grâce à lui, ils ont pu saisir près de 500 vélos. Une saisie record qu’ils ont retrouvée dans l’arrière-cour d’une petite maison. Un suspect a été interpellé, il s’agit d’un homme de 54 ans qui n’en était pas à son premier méfait. En effet, il a déjà été pris la main dans le sac en train de voler des deux roues.
Selon la police, en 2017, il avait déjà dérobé 167 vélos. Il avait été libéré et avait pu continuer de dérober des vélos pendant ces dernières années. Après un interrogatoire, il a avoué avoir dérobé ces vélos pour ensuite les revendre en Afrique. Son trafic était très bien rodé. Tous les jours, les vélos arrivaient par camionnette à n’importe quelle heure.