Vieux de 42 000 ans, un pendentif en forme de phallus a été découvert
Il est connu que les romains adoraient afficher des représentations de phallus un peu partout puisque dans leur culture cela portait chance. Récemment, c’est un pendentif vieux de 42 000 ans qui a été découvert. Cela pourrait être la plus ancienne représentation artistique en forme de phallus qu’on ait trouvé.
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Le plus vieux pendentif à forme phallique
Direction la Mongolie, sur le site de Tolbor. C’est en 2016, à cet endroit, qu’un petit pendentif de 4,3 centimètres, taillé dans le graphite, a été retrouvé. Une longue étude a été menée pour analyser l’objet de tous les côtés. Les résultats ont finalement été postés en juin dernier dans la revue Scientist Report.
Solange Rigaud, principale autrice de l’étude et archéologue à l’université de Bordeaux s’est confiée auprès de Science. Pour elle, des caractéristiques très précises sont gravées dans l’objet, ce qui l’amène à penser que ce bijou représente bel et bien un phallus. La surface lisse à l’arrière de l’objet amène les experts à penser qu’il aurait été porté de générations en générations.
Plus précisément, il s’agirait d’un pénis vu sous un angle particulier, comme l’urètre par exemple. Des rainures ont également été gravées sur le côté, donnant encore davantage l’air d’un phallus.
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Difficile à déchiffrer
Avec tous ses détails, l’archéologue Solange Rigaud est persuadé que le propriétaire de l’objet devait avoir mis un sens très personnel dans cet objet. L’inconvénient, c’est que le pendentif est très petit. Trop pour être certain qu’il s’agit d’un phallus. Par exemple, Curtis Runnels de l’université de Boston ne croit pas en cette théorie et ne voit de son côté qu’un «petit objet plutôt informe».
«Quand vous voulez représenter quelque chose d’une manière abstraite, vous allez choisir des éléments spécifiques qui le caractérisent»,
Heureusement, la scientifique peut compter sur ses collègues pour la soutenir. Francesco d’Errico, également à l’université de Bordeaux, pense que l’équipe de la jeune femme est sur le bon chemin. Il pense qu’il faut laisser place à un peu d’interprétation dans cette histoire.
« Je pense que l’interprétation se tient. »
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