Une slap-vidéo choc contre la surconsommation tirée du film Samsara fait le buzz
Que se passe-t-il avant que nos produits alimentaires préférés arrivent dans nos assiettes ? Vous le savez depuis l’affaire de la viande de cheval, la tracabilité des produits préparés est difficilement vérifiable. Et quand on voit les images tirées du documentaire Samsara sorti en mars dernier, on a d’un coup envie de consommer bio et local…
Mais cette slap-vidéo soulève un enjeu bien plus important, primordial même : celui de la surconsommation. En effet, alors que le nombre d’êtres humains vivants sur la planète est en augmentation constante, tous les experts l’affirment : nous approchons du point de rupture. Selon l’ONG canadienne Global Footprint Network, nous sommes depuis le 20 Août en situation de dette écologique, c’est-à-dire que nous avons épuisé à cette date ce que la Terre peut produire en un an. Comment ferons-nous si les prévisions se réalisent et que nous atteignons les 9 milliards d’habitants en 2050, alors même qu’à l’heure actuelle le manque d’eau potable tue plus d’enfants que les guerres, le paludisme, les accidents de voiture et le SIDA réunis, et que notre planète compte encore 850 millions d’affamés.
Malgré ces chiffres dramatiques, les pays du Nord, suivis de près par les pays émergents, ne cessent de consommer de manière exponentielle et déraisonnée. Pour exemple, le Japon consomme plus de 7 fois par an ce qu’il est capable de produire sur la même période… Le problème principal est le suivant : alors que tout ce qui est présent sur terre suit le même cycle (naissance, croissance, décroissante, extinction), les hommes ont choisi de croire qu’il était possible de produire et de consommer toujours plus, à l’infini. Pourtant, nos ressources sont limitées.
Contrairement aux autres espèces, le principe de régulation, pourtant nécessaire à notre survie à long terme, semble nous être inconnu. Les pays du Nord refusent de cesser leur mode de consommation excessif, et les pays émergents n’ont qu’une hâte : atteindre une société de consommation de masse semblable à la notre. Mais le jour où les chinois et les indiens, qui représentent à eux deux la moitié de la population mondiale, consommeront autant que l’Amérique du Nord et l’Europe, alors nous courrons droit à la catastrophe…
Malheureusement, il semble évident que jamais l’ensemble des populations du Nord ne se trouveront assez unies et réfractaires à ces pratiques, car nous avons en majorité et depuis longtemps accepté ce système, doive-t-il mener à notre perte…