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Un passager de Rafale s’éjecte par erreur lié à des défaillances « incroyables » !

Publié par Jessy Wuylens le 13 Avr 2020 à 12:33
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Le 20 mars 2019, un passager civil de 64 ans s’éjecte par erreur de Rafale, et rien ne va plus. Un an après l’incident, des défaillances ont été pointées du doigt par le bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’Etat. Le passager aurait été considéré comme « autonome » par l’armée de l’air.

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Un passager de Rafale s’éjecte par erreur …

Le 20 mars 2019, un cadre industriel de l’armement de 64 ans, monte dans un Rafale à la base aérienne 113 de Saint-Dizier, en Haute-Marne, afin d’effectuer un vol de démonstration, comme l’indique L’Union. Une invitation surprise préparée par les collègues du sexagénaire, qui a cependant stressé l’homme, comme l’a indiqué les enregistrements de son rythme cardiaque enregistré par sa montre connectée. Il n’est pas rare que des personnes embarquent dans un chasseur Rafale, notamment pour des films ou des documentaires. Mais quelques secondes après le décollage, l’homme est surpris par « un facteur de charge négatif » , entraînant son corps vers le haut. L’homme de 64 ans tire la poignée d’éjection, et son siège est propulsé en dehors du cockpit, alors que la verrière du Rafale éclate, comme le précise Le Point.

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Plusieurs défaillances « incroyables » sont pointées du doigt

Après un an d’enquête, plusieurs défaillances sont pointées du doigt. L’homme de 64 ans n’a vu le médecin des armées que 4 heures avant le vol -puisque c’était une surprise- . Mais lors de la consultation, le médecin limite le facteur de charge à 3G. Une information qui ne parviendra pas jusqu’au pilote, à cause d’un problème informatique. Lors du décollage, l’individu de 64 ans s’est soudainement senti écrasé dans son siège en raison d’un facteur de charge passant de 3,5G à -0,6G. Une sensation d’insécurité qui a obligé l’homme à s’accrocher à ce qu’il pouvait. Ce dernier se serait accroché à la poignée d’éjection du Rafale.

Lors de l’enquête, le bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’Etat a noté que les sangles du passager ont été légèrement déchirées pendant l’éjection car leur serrage était insuffisant, explique Le Point. Il en a été de même pour son casque, pas bien serré lui aussi. L’enquête révèle également que l’homme de 64 ans « a été considéré par l’armée de l’air comme autonome, car il avait suivi un briefing de sécurité » indique une nouvelle fois Le Point.

Des dysfonctionnements à bord du Rafale

L’enquête révèle également deux dysfonctionnements technique du système d’éjection. Le premier dysfonctionnement réside dans le canot pneumatique, devant à la base se gonfler tout seul, qui ne s’est pas gonflé. Le deuxième dysfonctionnement aurait pu être fatal pour le pilote, puisque son siège ne s’est pas éjecté. Cependant, la bonne réaction du pilote après l’éjection du sexagénaire lui a permis de se poser « en mode dégradé » . « L’analyse de la situation et les actions du pilote ont été très lucides après l’éjection du passager » a indiqué le colonel Duvivier.

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Source : Le Point

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