Un médecin pervers filme ses collègues et ses patients dans le plus simple appareil
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L’homme s’est défendu en évoquant un complexe dû à son petit pé*is qui le poussait à adopter des comportements répréhensibles.
Un anesthésiste atteint de dysmorphie
Un médecin épinglé par la justice. Les faits se seraient déroulés en Écosse où exerce le docteur Ju Young Um. Suspecté d’observer ses collègues et ses proches à l’aide de caméras espion, l’anesthésiste de 34 ans stockait ensuite les images sur des clés USB et des disques durs. Face au jury, il affirme souffrir d’une dysmorphie corporelle – à cause de son petit pénis – qui le pousse à se comparer aux autres hommes. Or, sur la dizaine de victimes présentes sur les enregistrements, neuf sont des femmes.
Pire encore, les juges ont établi que les enregistrements étaient destinés à une gratification se*uelle. Effectués entre 2020 et 2023, ils ont été faits à partir de caméras dissimulées dans les détecteurs de fumée des vestiaires, le désodorisant des toilettes ou encore une chambre louée par le prévenu sur Airbnb.
Au départ, c’est à l’aide de son téléphone que Ju Young Um observait l’un de ses collègues à travers la fenêtre de la salle de bain. Puis, craignant de se faire prendre, il a finalement placé une caméra dans la chambre de ce dernier.
« Il a trahi la confiance des gens »
« Il a trahi la confiance des gens. Il les a filmés nus, prenant une douche, utilisant les toilettes et, à certaines occasions, ayant des relations sexuelles », rapporte la procureure Lauren Aitchison. « Son diagnostic de dysmorphie corporelle n’a été posé qu’après son arrestation », précise-t-elle encore. « Il a dit que toutes ces années avaient conduit à des pratiques extrêmes, comme l’enregistrement secret de personnes. Pourquoi attendre d’être pris pour se faire soigner ? ».
Tentant vainement de se défendre, l’anesthésiste a ensuite indiqué qu’on l’avait diagnostiqué d’un « gigantisme suspecté », ce qui expliquerait sa dysmorphie. Trouble qui aurait entraîné à son tour une envie compulsive d’observer les autres dans le plus simple appareil ou en plein ébat. Une ligne de défense qui n’a pas su convaincre ses interlocuteurs.
Reconnu coupable de 23 infractions à la loi sur les délits sexuels, il connaîtra sa peine le mois prochain. En attendant, il a été libéré sous contrôle judiciaire et inscrit au registre des délinquants se*uels.
