Un hôpital du Zimbabwe taxe les cris des femmes pendant l’accouchement
Suivez nous sur Google News
Alors que tout le Royaume-Uni attend avec impatience le bébé royal, au Zimbabwe les femmes n’ont pas la chance d’accoucher avec autant de confort que Kate Middleton. Récemment un hôpital du pays a même décidé de taxer les cris des femmes qui sont en train d’accoucher…
Lassé de devoir faire face à des fausses alertes qui coûtent de l’argent à l’hôpital, le corps décisionnel de l’hôpital a décidé de mettre en place une taxe sur les cris des femmes qui donnent la vie. Pour chaque cri, une femme doit débourser 5$. Les femmes doivent alors débourser jusqu’à 50$ pour accoucher dans cet hôpital. C’est scandaleux ! Surtout quand on sait qu’au Zimbabwe le salaire mensuel moyen est d’à peine 150$…
Mais ils vont même plus loin. Si une femme n’a pas assez d’argent pour payer cette taxe, elle est retenue à l’hôpital et des intérêts viennent s’ajouter à la dette… Cette grosse contrainte oblige beaucoup de femmes à accoucher chez elle dans des conditions sanitaires souvent dangereuses pour elles et leurs bébés.
Le Zimbabwe est l’un des pays les plus pauvres d’Afrique et l’un des plus corrompus au monde. L’argent de cette taxe serait alors utilisé davantage pour renflouer les caisses plutôt que pour éviter les frais liés aux fausses alertes. Devant une situation aussi honteuse, l’ONU a donc dû intervenir : après avoir appelé le gouvernement Zimbabwéen, elle n’a plus reçu de plainte sur de telles pratiques.
Source : Journaldesfemmes.com
