La première personne qui lira les conditions générales d’utilisations de ce site recevra… du vin !
Un site internet a tenté une expérience avec ses utilisateurs. La première personne qui lira les conditions générales d’utilisations recevra du vin. Tout ça pour prouver que personne ne les lit justement.
Une association propose du vin à ses internautes dans ses CGU
Qui est-ce qui lit les conditions générales d’utilisation ? Pas grand monde. En 2018, 7 Français sur 10 ne lisaient pas les CGU. Pour vérifier cela, en février 2024, une association britannique, Tax Policy Associates, a ajouté quelque chose dans les conditions générales d’utilisation de son site internet : « Nous enverrons une bouteille de bon vin à la première personne qui lira ce texte. »
Évidemment, l’expérience a été concluante, dans un sens. Une personne a bien réclamé la bouteille de vin promise… 3 mois plus tard en mai. Dan Neidle, le fondateur de l’association, a d’ailleurs partagé le résultat de l’enquête sur Twitter (X).
L’internaute n’est pas non plus un lecteur ordinaire. Il arpentait différents sites pour pouvoir s’inspirer et écrire ses propres conditions générales d’utilisations pour son site. Depuis, puisque l’expérience est terminée, l’offre a été changée par autre chose.
« Nous savons que personne ne lit ceci parce que nous avons indiqué en février que nous enverrions une bouteille de bon vin à la première personne qui nous contacterait, et ce n’est qu’en mai que nous avons reçu une réponse. »
D’autres expériences existent sur le même principe
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Tax Policy Associates tente ce genre de modification dans leurs CGU. À la création de leur site internet, Dan Neidle et son équipe avait déjà fait la même expérience. Cette même offre avait mis 4 mois à être découverte, ce qui prouve bien que personne ne lit les conditions générales d’utilisations.
Une autre expérience réalisée par Jonathan Obar de l’Université York de Toronto et Anne Oeldorf-Hirsch de l’Université du Connecticut avait poussé l’idée plus loin. Ils avaient ajouté que l’utilisateur devrait partager ses données avec la NSA et donner un enfant. Résultat, 98% des visiteurs du site avaient accepté ces conditions pour le moins douteuses. On se croirait dans un épisode de South Park.