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Scandale à l’Assemblée nationale : des ouvriers interdits de machine à café

Publié par Amõn Dissa le 03 Fév 2025 à 14:36

Récemment, la presse a dévoilé une information faisant vivement polémique concernant l’Assemblée Nationale. Des ouvriers, travaillant sur la rénovation de cette dernière, se seraient vus interdire l’accès aux machines à café. Une situation qui n’a pas laissé sans voix les élus et les citoyens.

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Une polémique justifiée

La polémique est née d’un article du Journal du Dimanche publié ce 2 février. Selon le média, les ouvriers participant aux travaux de rénovation du Palais Bourbon auraient reçu l’interdiction de se rendre aux machines à café. Et pour cause, certains députés se seraient plaints de leur présence trop visible dans les couloirs : « On nous a dit que ça ne fait pas bien d’être en habit de travail dans les couloirs« , selon un des ouvriers.

L’affaire a immédiatement fait réagir sur les réseaux sociaux, notamment sur X . Le député Antoine Léaument (La France Insoumise) s’est indigné en déclarant ne « pas avoir les mots pour dire le dégoût que ça m’inspire« . De son côté, la socialiste Christine Pirès Beaune s’est dite « scandalisée » par cette information. Marine Le Pen a également réagi : « Quelle honte… L’Assemblée nationale est la maison du peuple, pas un palais de roitelets« .

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NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Une réaction immédiate de la présidente de l’Assemblée nationale

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Face aux critiques, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a réagi rapidement via un message sur X. Elle se dit « choquée » d’apprendre cette nouvelle « par voie de presse«  et dément formellement ces accusations. Selon elle, « aucune consigne n’a jamais été passée en ce sens«  et toute personne ayant imposé une telle interdiction l’aurait fait « à titre individuel et serait dans le tort le plus absolu ».

Elle conclut en réaffirmant un principe fondamental : « Notre Assemblée est celle de tous les Français. Aucune mesure révoltante comme celle-ci n’y a sa place« .

Malgré ce démenti, la controverse persiste. L’Assemblée nationale prendra-t-elle des mesures pour clarifier la situation et éviter que de telles accusations ne se reproduisent ?

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