Scandale chez IKEA : Des employés filmés dans un endroit très intime
Ce sont des employés qui ont fait cette découverte, qui défie les règles du légal. Situés en Angleterre, les employés d’un centre de distribution Ikea sont tombés sur des caméras de vidéosurveillance dans les vestiaires et les toilettes du site. Selon le géant suédois, elles avaient été installées en 2015.
Des caméras de surveillance dans les toilettes d’IKEA
Sans aucun scrupule : l’intimité des salariés était filmée. D’après les informations du journal Cambridgershire Live et de la BBC relayées par Sud-Ouest, les caméras de surveillance étaient placées au-dessus des toilettes et des vestiaires des employés.
Le géant suédois a expliqué – après que l’affaire a été dévoilée, que les caméras avaient été installées en 2015. C’est seulement dernièrement, que la découverte des caméras a été faite par des employés du centre de distribution.
Une ancienne employée – interrogée par la BBC – explique n’avoir jamais repéré les caméras de surveillance : elles étaient donc placées dans des zones sensibles d’accès. La société suédoise a refusé de dire si les caméras pouvaient avoir accès à l’intérieur des cabines de toilettes : ce qui enfreindrait totalement l’intimité des salariés. Selon IKEA, c’était un moyen de « maintenir un milieu de travail sécuritaire pour tous les collègues » , rapporte la BBC.
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Une « sûreté pour les employés »
Après avoir pris connaissance de la polémique au sujet des caméras, l’ex-salariée s’est décrite comme « choquée » , « vulnérable » et « violée » dans son intimité : ce qui peut se comprendre. Elle souhaite qu’IKEA soit poursuivi pour « atteinte à la vie privée » .
Les arguments du géant suédois sont les mêmes : ce dispositif de vidéosurveillance permet de maintenir « un lieu de travail sûr pour tous les employés » . L’entreprise a, malgré tout, avoué que la découverte de ces caméras pouvait être « préoccupante » , avant d’ajouter que « toutes les caméras trouvées ont maintenant été supprimées » .
Le Commissariat à l’information britannique a souligné que la « vidéosurveillance dans les zones d’intimité n’était permise que dans des circonstances exceptionnelles » .
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