Un rappeur a eu une idée ignoble pour financer son album !
Prêt à tout pour connaître la gloire, un rappeur québécois a utilisé tous les moyens à sa disposition pour financer son premier album… même ses anciennes conjointes. Accusé de proxénétisme, il est emprisonné dans l’attente de son procès.
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Un rappeur en manque de reconnaissance
Oma, de son vrai nom Vladimir Orestil, est un rappeur québécois qui ne recule devant rien pour vivre de sa passion. Pour financer son premier album, il a forcé deux de ses anciennes compagnes à vendre leur corps.
Âgé de 38 ans, il a été arrêté à Saint-Jean-sur Richelieu en janvier 2020. Oma est accusé de proxénétisme, publicité pour des services sexuels, traite de personnes, menaces de mort, d’agressions sexuelles et armées, nous liste TVA Nouvelles.
Il a mis le grappin sur une jeune femme de 24 ans qui sortait d’une relation difficile. Après l’avoir couverte de cadeaux, il a commencé à lui demander de se prostituer, puis de tatouer son nom sur elle. L’enquêteur des crimes majeurs de la Sûreté du Québec, Michael Beauregard à dévoilé que la jeune femme aurait eu entre une dizaine et une vingtaine de clients par jour. Le rappeur empoche pas moins de 2000$ et 3000$ quotidiennement.
De fil en aiguille, Oma décide de garder l’argent pour sa consommation de drogue (60 000$ par an). Il a finalement sorti son album intitulé « Le 4ho3nix » en novembre 2019.
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Un rappeur extrêmement violent
L’enquête ne s’arrête pas là puisque le rappeur n’est pas à sa première victime. L’enquêteur à découvert qu’une femme avait été maltraitée en 2012. Âgée de 19 ans, elle était à la rue et enceinte avant de le rencontrer. Après avoir emménagé ensemble, elle a été forcée d’avorter, puis de se prostituer. Orestil l’aurait également frappée, fouettée, étranglée et dénigrée.
Me Pierre-Alexandre Krupa déclare que « La violence qui a été affichée dans ce dossier-là est d’une extrême gravité, au point tel où la [deuxième] victime […] se mutilait sous les pieds pour avoir moins mal que ce que son proxénète lui faisait ». Avec toutes ces informations, le juge Paul Chevalier qualifie l’accusé de « contrôlant, exigeant et tyrannique » .
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