Quand des tribus indiennes prennent les racines des arbres pour construire des ponts naturels…tout simplement incroyable !
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À l’ère où nous sommes de plus en plus dominés par la technologie, il existe encore des régions du monde où l’on sait se servir de son imagination et de ses mains.
C’est au fin fond de la forêt indienne que se situent ces ponts, à moitié naturels, à moitié façonnés par les efforts des hommes. Cette construction, de toute beauté, prend sa place dans la région de Meghalaya, en Inde, zone où on obtient le record du monde de la pluviométrie sur une année : 22 987 millimètres de pluie entre 1860 et 1861 ! Pas étonnant donc que la végétation y soit si luxuriante…
Cette zone, c’est l’habitat de plus de 800 000 aborigènes, et ce depuis plusieurs siècles ; ils parlent le Khasi. Ils ont crée ces ponts complexes mais sublimes, ils ont façonné ces enchevêtrements de racine, qui forment des ponts quasi oniriques au-dessus des points d’eau.
Le ficus elastica est un « arbre à caoutchouc » qui possède des racines dites « élastiques », qui font qu’il arrive à se percher au-dessus de gros rochers tout en continuant à s’alimenter en minéraux du sol et d’eau.
Les ancêtres des autochtones, les war-khasi, s’en sort servi pour bâtir ces ponts. Pour diriger les racines dans la direction voulue, des troncs de palmier à betel ont été utilisés, afin de servir de « plancher » au futur pont.
Ensuite, ils ont attendu que les racines, placées tout au long du tronc jusqu’à l’autre rive, puissent prendre racine dans le sol, pour fixer l’installation. Des pierres sont présentes pour boucher le trou et d’autres racines servent de rambardes naturelles : au final, l’homme n’a donné qu’un petit coup de place à la nature et à son magnifique spectacle ! C’est plus de 50 personnes qui peuvent circuler sur ce genre de pont en même temps. Ils peuvent même mesurer jusqu’à 30 mètres !
