10 illustrations façon BD pour représenter la misogynie d’aujourd’hui… Ça fait réfléchir…
Le Projet Crocodiles met en scène plusieurs illustrations qui représentent très justement la misogynie d’aujourd’hui. Thomas Matthieu est l’auteur du projet, aujourd’hui alimenté par Juliette Boutant, et dont le but est de dénoncer le sexisme que peuvent subir certaines femmes dans la rue, le métro, ou encore au travail…
Le projet a pu aboutir grâce aux nombreux témoignages des victimes et les crocodiles de la BD représentent les hommes. Comme l’a dit très sagement une personne dont je citerai le commentaire car je n’aurai pas mieux dit :
« Les crocodiles ne représentent pas le fait que tous les hommes sont des harceleurs, mais que du point de vue d’une femme, tous les hommes peuvent devenir de potentiels agresseurs dans un lieu public. L’auteur de la BD est lui même un homme et se représente comme un crocodile. » Anaëlle Saba
Il ne faut donc pas vous sentir vexés, Messieurs, si vous êtes représentés en crocodiles. Le but ici n’étant pas de dire que tous les hommes sont des agresseurs ou des violeurs. En effet, le harceleur peut avoir une apparence rassurante, aimable, conviviale même… Il n’a pas un post-it collé sur le front indiquant « Attention, ici harceleur ».
Contrairement à ce que certains suggèrent, l’auteur de la BD Projet Crocodiles n’a certainement pas à rougir de son travail sous prétexte qu’il mettrait tous les hommes dans une seule case. Ce n’est pas le sujet ici et ce n’est pas le cas. Il se contente simplement de nous exposer une vérité qui fait mal, et ça, certaines personnes ne sont pas encore prêtes à l’admettre.
Rappelons que si la misogynie est le fardeau de notre siècle, la misandrie, qui signifie « la haine portée à l’égard des hommes » l’est tout autant. Parce qu’on oublie trop souvent que l’égalité consiste à se soucier du sort des femmes, tout comme celui des hommes.
À titre d’exemple, 149 000 hommes étaient victimes de violences au sein de leur couple entre 2012 et 2013 d’après l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales. Un fait dont on parle peu et malheureusement relégué au second plan car dans l’ombre d’un chiffre encore plus alarmant du côté des femmes : 398 000…
Comme l’aurait si bien dit Anne Roumanoff : « Aimons-nous les uns les autres« .
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