Pourquoi nous ne sommes pas tous réceptifs aux mêmes genres de beautés ?
Pour répondre à cette question sur la différence de perception, les chercheurs de l’université du Massachussets ont appliqué une expérience qui prouverait que notre vécu personnel conditionne notre perception de l’autre et non pas notre influence génétique.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’hôpital américains ont réuni des jumeaux monozygotes (vrais jumeaux), des jumeaux dizygotes (faux jumeaux) et des individus. Ils leur ont présenté 200 portraits d’hommes et de femmes et leur ont demandé de noter leur préférence sur une échelle de 1 à 7.
Pour les chercheurs, si les gènes influaient la perception, les vrais jumeaux auraient dû avoir des résultats majoritairement semblables, tandis que les dizygotes et les individus donneraient des résultats différents.
Cette hypothèse s’est révélait fausse en comparant les notes attribuées. Aucune corrélation ne peut être établie entre le patrimoine génétique et notre perception de la beauté. Celle-ci est conditionnée par notre histoire personnelle, notre milieu social. Nos amitiés, nos amours, nos rencontres, notre entourage familial influent nos préférences à notre insu. Selon cette étude, notre vécu influence à 78 % notre perception de la beauté. Ce n’est pas ce qui est beau qui plait, mais ce qui plait qui est « beau ».
Source : Sciences et Avenir