Pollution à New Delhi : des bars à oxygène font fureur !
La capitale indienne de 20 millions d’habitants est ultra polluée. Depuis début novembre, la ville de New Delhi est recouverte d’un épais nuage de pollution qui s’infiltre partout. Pour remédier à ce problème, un nouveau type de service est né : un bar à oxygène. Ces nouveaux commerces font fureur en Inde où respirer est devenu un privilège.
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Qu’est-ce qu’un bar à oxygène ?
Ouvert à New Delhi, le bar à oxygène est un remède face à la dégradation de la qualité de l’air. À titre de comparaison, l’indice de qualité de l’air en Inde s’élève à 215 alors qu’en France nous sommes à 36. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de ne pas dépasser un indice de 25… Il y a donc urgence. Le gérant d’un de ces bars exprime les bienfaits de ce nouveau service : « Cela détoxifie le corps et réduit l’impact de la pollution et de tout le carbone que vous inhalez. Cela dynamise également le corps et vous rend plus détendu ».
Un bar nommé Oxy Pure propose de respirer de l’oxygène durant 15 minutes grâce à des tubes placés dans les narines. Petit plus : les consommateurs peuvent choisir la saveur de leur choix entre cannelle, lavande, eucalyptus, orange et bien plus ! Les clients viennent principalement pour prendre un bol d’air frais, mais également pour soigner des maux de gorge. Des irritations souvent dues à l’air extérieur pollué. Un quart d’heure d’inhalation d’oxygène coûte 500 roupies (environ 6 euros).
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Les bars à oxygènes pour atténuer les dangers de la pollution
Ces nouveaux bars tombent à pic puisque le gouvernement indien semble prendre les choses à la légère. On se rappelle les propos effarants du ministre de la Santé indien qui conseille de manger des carottes : « Manger des carottes aide votre corps à obtenir la vitamine A, le potassium et le antioxydants qui permettent de lutter contre l’héméralopie si commune en Inde. Elles aident aussi contre d’autres difficultés liées à la pollution ».
Il faut savoir que la pollution de l’air cause 1,2 million de décès d’après l’étude scientifique menée par The Lancet.
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