Amazon : le terrible secret d’un livreur à la double activité
Certains ne manquent pas d’air. C’est le cas de ce vendeur Amazon. Pendant le confinement, ce dernier livrait des cocktails Molotov qui auraient aidé durant les récentes violences urbaines à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine.
>>> À lire aussi : Amazon prend une décision radicale suite au confinement
Un livreur Amazon très particulier
Il y a certaines personnes que le confinement n’arrête pas. Au contraire, ils regorgent d’inventivité. Alors parfois, voire les trois-quarts du temps c’est pour la bonne cause, mais aujourd’hui c’est pour une tout autre raison. Un livreur Amazon est actuellement dans la tourmente. Et pour cause, ce dernier aurait livré des cocktails Molotov pendant plusieurs jours.
Ces armes auraient servi durant les quelques nuits d’affrontement qu’il y a eu dans des banlieues suite à la blessure à la jambe d’un jeune homme qui conduisait une moto. Une voiture de police aurait ouvert la porte par inadvertance, mais certains pensent que cela était fait exprès.
Il est désormais mis en examen
Cet habitant de la ville, déjà condamné pour vol aggravé en 2015 à 18 mois de prison ferme, proposait à la vente sur les réseaux sociaux ses “cocktails Molotov prêts à l’emploi” qui ne sont autres que des bouteilles de bière remplies d’essence et équipées d’une mèche: “six euros les cinq et dix euros les dix”, a détaillé Catherine Denis, la procureure de la République de Nanterre.
Le livreur d’Amazon profitait de la mise à disposition de son véhicule par son entreprise pour faire ses livraisons dans plusieurs quartiers de la région. Des engins incendiaires de nature “similaire”, à savoir bouteilles de la même marque. Même mèche en tissus, ont été retrouvés chez lui par les policiers comme sur le lieu des affrontements. Ou dissimulés dans des buissons à proximité, ainsi que des ”éléments prouvant qu’il fabriquait lui-même ces engins”.
Il a été mis en examen pour “complicité dans la participation à un groupement armé en vue de la commission de violences”, “fabrication d’engins incendiaires” et “détention et transport” de ces engins.