« Acheter un acte sexuel est interdit par la loi » : Avez-vous déjà croisé ses panneaux de signalisation anti-prostitution ?
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Dans le Val-d’Oise, un nouveau panneau de signalisation pour le moins insolite est apparu sur la route départementale D316. En effet, peu sont les personnes qui peuvent assurées avoir déjà croisé sur le bord d’un parking, un panneau alertant à travers des pictogrammes sur les risques encourus à recourir aux services des prostituées.
Un panneau de signalisation pour prévenir sur les risques d’avoir recours à la prostitution
Même de loin, il est très facile de comprendre les consignes lorsque l’on croise ce nouveau panneau de signalisation installé sur la route département D316, dans le Val-d’Oise. En effet, il est possible de voir un pictogramme représentant une femme se pencher à la fenêtre d’une voiture. Puis, juste à côté, un autre pictogramme stimulant une réception de courrier. Et enfin, un dernier faisant mention à la présence d’une vidéo-surveillance.
En s’approchant de quelques mètres, il est possible d’y lire :
« Acheter un acte sexuel est interdit par la loi […] L’amende de 1 500€ est envoyée à votre domicile. »
Sur l’ex-N16, un panneau anti-prostitution pour faire fuir les clients
➡️ https://t.co/DqcPt77hkT pic.twitter.com/Ex8YsARShc— Le Parisien | 60 (@leparisien_60) January 1, 2021
Cette installation est à l’initiative d’Emmanuel de Noailles, maire d’Épinay-Champlâtreux. Ce dernier a d’ailleurs accepté d’expliquer le but de sa démarche à nos confrères du Parisien. C’est ainsi qu’il indique que ce panneau a pour but d’être dissuasif et de décourager les éventuels clients. Et comme il le confie, cela semble fonctionner étant donné que désormais, il y a beaucoup moins d’allées et venues et moins de prostituées.
Pixabay
Des pictogrammes qui mettent mal à l’aise
Mais visiblement, ce panneau ne convainc pas tout le monde. À l’instar d’une automobiliste passant deux fois par jour devant le panneau sur le trajet de son travail, qui regrette être dérangée par le message renvoyé par le premier dessin.
Pour elle, ce panneau me met mal à l’aise parce qu’on y remarque surtout la femme dont le corps est bien sexualisé. Elle a ainsi l’impression que la coupable finalement, c’est la femme et non le client. Depuis sa mise en place, la mairie a également déploré plusieurs actes de vandalisme.
