Un musée demande au public d’arrêter de faire l’amour au milieu des collections
Un musée militaire en Pologne a été contraint de faire une demande insolite aux visiteurs. Le directeur supplie le public d’arrêter d’avoir des relations sexuelles en plein milieu des collections. Après les ébats sexuels en plein spectacle, un musée a découvert que de nombreux visiteurs copulaient dans le bâtiment après l’installation de caméras.
Des couples surpris en plein ébats sexuels dans un musée militaire
Le musée Fort Gerhard située dans une ancienne forteresse de la ville côtière de Świnoujście a récemment installé des caméras de surveillance. En visionnant les images, les employés de l’institution ont fait une découverte insolite.
Ils ont repéré plusieurs visiteurs en plein ébats sexuels. Le musée a donc publié un communiqué le 21 juillet dernier, invitant ses visiteurs à ne plus s’adonner à des séances de sexe dans les salles du bâtiment.
Avec humour, le musée rappelle que « la plupart des expositions de notre musée datent d’il y a de nombreuses années et sont habituées à des normes morales entièrement différentes – conservatrices, voire orthodoxes et sobres » . D’après le message, les ébats sexuels pourraient mettre mal à l’aise les objets exposés.
Le directeur invite les visiteurs à copuler ailleurs
« En moins d’un mois, nous avons déjà eu trois enregistrements d’amoureux engagés dans des rendez-vous » , a déclaré le directeur du musée. Ce dernier précise que ces pratiques pourraient gêner d’autres visiteurs. Mais pourquoi autant de couples font-ils l’amour dans ce musée polonais ?
Le directeur émet une hypothèse. Selon lui, l’ambiance intimiste pourrait exciter certains visiteurs. « Il s’agit peut-être d’un chakra ? Peut-être que cet endroit active des énergies dans une partie du corps responsable du stimulus sexuel ? » , détaille-t-il.
Si la direction du musée a réagi avec humour, elle a tout de même invité les visiteurs incapables de se contrôler à se diriger vers les plages locales. La loi polonaise punit les relations sexuelles en public. Ceux qui s’y adonnent risquent soit une peine de prison, soit une amende d’environ 300 euros.