Un manteau en cuivre qui protège des microbes et pourrait tuer le coronavirus
La société Vollebak a inventé la veste « Full Metal Jacket ». Cette veste incroyable, une sorte de cotte de mailles moderne, protège non pas des lances et des épées mais des microbes et peut-être même du coronavirus. Fabriquée en cuivre, la veste tue les bactéries et les microbes, grâce à la propriété ionique du cuivre.
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Le manteau en cuivre est waterproof et antibactérien
La société Vollebak était déjà à l’origine d’une création vestimentaire inédite. Elle avait créé un t-shirt à base d’algues, permettant au vêtement de se dégrader complètement en 12 semaines dans la nature. Cette fois-ci, la société s’est fait remarquer avec la Full Metal Jacket, un manteau tissé avec 11 kilomètres de fils de cuivre. 65% du vêtement est créé à base de cette matière. La première couche du vêtement est recouverte d’une finition en polyuréthane. Cette première couche est collée sur une membrane waterproof, qui a la particularité d’être à la fois hydrophobe mais dans l’autre sens à des pores qui permettent de laisser respirer le corps et réguler la température. Enfin, la troisième couche est une membrane en polyamide anti abrasive.
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La veste n’a pas été testée dans le cadre du coronavirus mais…
Non seulement ce manteau est totalement waterproof et coupe-vent mais en plus, il « pourrait » tuer le coronavirus, nous apprend Wired. Aucun test n’a été réalisé pour le prouver, par manque de moyens. Néanmoins, grâce à sa faculté waterproof, qui elle a été testée, il y a très peu de chance que le virus passe à travers les différentes mailles et pores du tissu. De plus, il est vrai que le cuivre a un effet sur les microbes. Des ions sont produits par le cuivre lorsque la matière entre en contact avec avec un microbe. Les ions créent des trous dans la membrane cellulaire des bactéries et détruit la couche d’un virus, ainsi que l’ARN et l’ADN à l’intérieur. Cela veut donc dire qu’aucune mutation n’est possible et qu’un microbe ne peut pas développer de résistance au cuivre.
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Crédits : Vollebak – Source : Wired