Les attestations de déplacement auraient déjà existé il y a 300 ans
Cela fait près d’un mois qu’on ne sort plus sans attestation de déplacement et que nous nous demandons si nous devrons faire Noël avec attestations. Des internautes se sont alors demandés si elles existaient il y a 300 ans.
On nous y a habitué en mars et avril dernier, et maintenant cela fait trois semaines qu’on ne sort plus sans. Les attestations de déplacement dérogatoire ont fait leur grand retour pour le deuxième confinement.
Et d’après des informations du gouvernement, elles pourraient continuer d’être utilisées même après le 1er décembre, date officielle du déconfinement, toujours sous peine de 135 euros d’amende. Des internautes se sont alors demandés si ce système existait déjà il y a 300 ans, lors de l’épidémie de peste. Et la découverte qu’ils ont fait est assez étonnante.
Les attestations de sortie datent de 300 ans
Depuis plusieurs jours, une attestation de déplacement datant du 4 novembre 1720 fait le tour des réseaux sociaux. Le papier autorise un certain Alexandre Coulomb à quitter son village de Remoulins, dans le Gard où il n’y a « aucun soupçon de Mal Contagieux », pour se rendre à Blauzac, une ville voisine.
L’archive a été repérée par Jérémie Ferrer-Bartomeu, enseignant-chercheur à l’université de Neuchâtel en Suisse, dans la libraire parisienne Traces Ecrites. L’homme avait publié l’attestation sur son compte Twitter. Elle avait alors été relayée sur des sites du monde entier.
L’épidémie de peste aura duré deux ans
L’épidémie de peste de 1720 est la dernière enregistrée en France. Elle a été nommée « Peste de Marseille » car elle était principalement localisée en Provence et dans le Languedoc Roussillon. Correspondant à une résurgence de la deuxième vague, elle a pris fin en 1722. Elle fut propagée à partir du Grand-Saint-Antoine, un bateau en provenance du Levant, région de la Syrie, accostant à Marseille le