« J’en ai rencontré plus de 60 » : père de 180 enfants, il est un donneur de sperme pas comme les autres
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En l’espace de 13 ans, Donor Joe a roulé sa bosse. Grâce à ses voyages à travers le monde, le donneur britannique a permis à des centaines de femmes de devenir mères. Une mission de vie dont il n’est pas peu fier et sur laquelle il a accepté de revenir dans les colonnes du Sun.
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Un donneur prolifique
Plus de 180 bébés. Un véritable exploit ! Non, Donor Joe n’est pas polygame, il est simplement donneur de sperme. Toutefois, il a choisi de ne pas passer par les structures agréées, mais de proposer ses services en s’adressant directement aux intéressées.
Autoproclamé « ange du Nord », il s’est fixé pour mission de venir en aide aux femmes ayant besoin d’un donneur. Pour ce faire, l’homme de 51 ans propose ses services gracieusement, attirant l’attention des femmes rebutées par la fécondation in vitro ou l’insémination artificielle, souvent trop coûteuses.
Et il ne se contente pas d’aider les personnes vivant dans le périmètre de Newcastle, en Angleterre. Il voyage à travers le monde. Des États-Unis à l’Italie en passant par l’Argentine, Donor Joe a exploré (presque) toutes les contrées.
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Ses méthodes contestées par le corps médical
Le processus est simple : Joe propose dans un premier temps de fixer un rendez-vous avec la future maman. Ensuite, l’insémination est soit naturelle, soit artisanale. « Certaines personnes sont en couple, donc le rapport sexuel est un problème », indique-t-il au Sun.
Quel que soit le choix de la future maman, il s’adapte. Il raconte d’ailleurs qu’il lui est déjà arrivé d’envoyer son sperme par coursier.
Pour ce qui est de ses enfants, Donor Joe en connaît quelques-uns. « Sur mes 180 enfants, j’en ai rencontré plus de 60 ! Il y en a que je vois tous les jours et d’autres à qui je parle sur WhatsApp », explique le quinquagénaire.
Bien décidé à poursuivre son activité, Joe ne bénéficie par de l’appui des médecins. Ces derniers alertent d’ailleurs sur les risquent qu’entraine un telle pratique. Parmi eux, les risques de consanguinité, d’inceste et de maladies héréditaires. De plus, le donneur peut revendiquer sa paternité et ainsi enclencher des procédures judiciaires afin de réclamer la garde des enfants.
Qu’en est-il de l’amour ?
S’il se dit comblé d’apporter du bonheur aux autres, Donor Joe se sent seul. Divorcé depuis 2018, il peine à retrouver l’amour. Pour cause, ses compagnes se disent peu rassurées par son mode de vie et ses interactions avec les autres femmes… Et on les comprend !
« Certaines femmes disent qu’elles peuvent gérer, mais elles sont très jalouses », a-t-il confié.
Pour autant, Joe ne désespère pas. Il est même persuadé qu’il finira par rencontrer la perle rare. « J’espère qu’un jour, je rencontrerai quelqu’un de spécial qui pourra m’accepter tel que je suis. Quelqu’un qui veut des enfants et qui peut accepter ceux que j’ai déjà », espère-t-il.
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