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Japon : Un professeur de chimie se prend pour Walter White et fabrique de la drogue avec ses étudiants

Publié par Emma le 18 Avr 2019 à 20:02
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Au Japon un professeur d’université fait fabriquer de l’ecstasy à ses étudiants pour « parfaire » leur éducation. Il risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.

Si la série Breaking Bad vous manque, ce qui va suivre devrait vous intéresser. Au Japon un professeur de chimie semble vouloir imiter Walter White. L’enseignant est soupçonné d’avoir fait fabriquer de l’ecstasy à ses étudiants il y a 5 ans.

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La drogue n’a pas été retrouvée

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L’enseignant de l’université de Matsuyama, dans le sud du Japon a reconnu les faits. Ceux-ci remontent à 2013. À ce jour, il n’a pas été inculpé mais risque jusqu’à 10 ans de prison. D’après la loi japonaise, un chercheur doit obtenir la permission des autorités régionales avant de fabriquer des stupéfiants dans le cadre scolaire. Selon l’AFP, la MDMA n’a pas été retrouvée et a « probablement été jetée » .

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Le professeur n’en est pas à son coup d’essai

L’enseignant de 61 ans a également fait produire l’année dernière à ses élèves une drogue appelée 5FQUPIC. Similaire au cannabis, elle est interdite au Japon pour sa responsabilité dans des accidents de voiture.

L’empire du soleil levant possède une politique sévère contre les stupéfiants. « Une personne trouvée en possession de drogue est systématiquement arrêtée et présentée dans les 72 heures à un magistrat qui décide la mise en garde-à-vue pour une durée de 10 jours reconductible à 10 jours supplémentaires, période à la suite de laquelle le juge décide soit de classer l’affaire et de relâcher la personne, soit, plus généralement, de le mettre en examen et de la faire transférer dans une maison d’arrêt en l’attente du jugement qui intervient parfois après plusieurs mois » confirme le site de l’ambassade de France à Tokyo.

Contrairement à la France, il n’existe pas de quantité minimale qui permet d’éviter les poursuites. Au Japon « les peines prononcées sont très lourdes, de l’ordre de plusieurs mois d’incarcération pour quelques grammes de cannabis, de plusieurs années pour des quantités plus importantes » rajoute l’ambassade.

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« Parfaire leur éducation »

Selon les déclarations du professeur japonais qui a reconnu les faits, cette expérience avait pour objectif de « parfaire leur éducation » . Il menait des recherches concernant la dangerosité des drogues présentes sur le sol japonais. Il avait juste oublié d’obtenir les autorisations, juste… L’homme était surement un amateur de la série américaine et n’a pas su se rendre compte des risques qu’il prenait… Dur retour à la réalité 6 ans plus tard.

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