Ils appellent leur enfant comme leur opérateur pour bénéficier du Wi-Fi gratuit !
Il existe des parents prêts à tout pour faire quelques économies. C’est le cas des parents de la petite Twifia, qui ont répondu à une offre pas comme les autres.
Des parents bien décidés à faire des économies
En 2020, l’opérateur suisse Twifi fait une offre alléchante. Il promet aux utilisateurs acceptant de nommer son enfant « Twifius » ou « Twifia » un accès gratuit au Wi-Fi pendant 18 ans. Si beaucoup n’ont pas osé tenter le coup, d’autres ne se sont pas laissé démonter.
Ainsi, un couple d’anonymes de 30 et 35 ans a décidé de prendre le pari. Pour ce faire, il ne suffisait pas d’une affirmation écrite, il fallait également montrer patte blanche en téléchargeant une copie de l’acte de naissance. Une fois l’acte de naissance validé, le couple a eu un accès illimité et gratuit à internet. Un sacrifice qui en vaut la peine selon eux.
Interrogés par le Mirror, les parents de la petite Twifia ont expliqué qu’ils placeraient l’argent économisé sur un compte épargne destiné à leur fille. Ainsi, à 18 ans, elle pourra prendre des cours de conduite et s’acheter une voiture.
Une décision dont ils ont honte
S’il a hésité au départ, le père de Twifia a été le premier à céder à l’offre alléchante. « Plus j’y pensais, plus le nom devenait unique pour moi », confie-t-il au média, avant de reprendre : « C’est là que la chose a pris tout son charme ».
Pour la maman, la décision a été moins évidente. Mais au terme de longues discussions et convaincue par les économies effectuées sur dix-huit ans, elle a fini par céder. « Pour moi, le nom Twifia dans ce contexte signifie également connexion, un lien éternel ». Ainsi, ils ont inscrit ce prénom pas comme les autres sur l’acte de naissance de leur fille, sans grande conviction… Cependant, ils ont décidé de ne pas pousser l’expérience trop loin et d’opter pour Twifia en deuxième prénom.
« Il existe des noms bien pires ! », se défendent-ils. « Nous voulons rester anonymes vis-à-vis de notre entourage parce que nous ne voulons pas nous justifier », confient-ils toutefois. Accusés d’avoir « vendu le nom » de leur enfant pour un simple abonnement gratuit, aujourd’hui, ils avouent avoir honte de leur décision. Mais le mal est fait.