Un homme fiché S aperçu en train de travailler dans un commissariat
Des policiers ont cru rêver ce jeudi 22 septembre en voyant des employés recharger les machines à café de leur commissariat. Et pour cause, le fonctionnaire a reconnu l’un d’eux qui est un délinquant fiché S considéré comme « dangereux et violent » .
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Un fiché S recharge des machines à café dans les commissariats parisiens
Ce jeudi 22 septembre, les policiers d’un commissariat parisien ont eu une drôle de surprise au deuxième étage du bâtiment. Deux employés remplissent les distributeurs de café de l’établissement. Des agents de la paix reconnaissent l’un d’eux, l’individu a été interpellé quelques mois plus tôt et a été placé en garde à vue.
L’employé de 32 ans qui travaille pour un prestataire de services était connu de la justice pour une affaire de trafic de stupéfiants. L’homme avait donc été condamné à un an de prison ferme. Sa peine a par la suite été aménagée en port d’un bracelet électronique, qu’il avait lors de cette rencontre.
Mais surtout, l’individu fait l’objet d’une fiche S qui a été émise en 2019. Cela fait suite à une manifestation de Gilets jaunes dans le Val-d’Oise. Les policiers avaient découvert des cocktails Molotov dans le sac de ce trentenaire.
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L’individu est considéré comme dangereux et violent par la police
Depuis cet incident, l’homme a été classé comme « dangereux » et « violent » par les services de police. En découvrant l’employé, les policiers ont alerté leur hiérarchie. En théorie, tous les prestataires extérieurs qui travaillent dans des lieux sensibles comme les commissariats doivent faire l’objet de vérifications.
L’homme de 32 ans, en réinsertion, était nouveau dans l’entreprise. L’individu était en cours de formation, il était d’ailleurs accompagné de son responsable. Son patron ne l’avait donc pas encore déclaré auprès de la préfecture.
« Même si cette personne se réinsère par le travail, et c’est très bien, on ne peut pas accepter qu’il le fasse dans un endroit aussi sensible qu’un commissariat ! » , a confié une source policière à Europe 1. Les policiers estiment que cet homme n’aurait jamais dû pouvoir entrer dans les commissariats.
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