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Hallucinant ! Au Moyen Âge, la peine pour le meurtre d’un esclave était de 35 sous

Publié par Tom le 23 Juin 2020 à 9:05
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Au Moyen Âge, un meurtre pouvait se racheter, littéralement. En effet, il n’était apparemment pas rare de payer la famille de la victime, en « punition » d’un meurtre.  Ne passez pas par la case prison et payez votre dette.

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Au Moyen Âge, pas de peine de prison en cas de meurtre

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Une tradition qui remonte au temps des Francs Saliens au 5ème siècle. Le royaume des Francs Saliens commence en 428, peu avant l’hégémonie des Francs sur l’Europe, à partir de la fin de ce siècle. Un royaume qui se situe autour des villes de Cambrai dans le Nord de la France et de la ville de Tournai en Belgique. Et à l’époque, les crimes les plus graves tel que les meurtres pouvaient être punis d’une simple amende.

Une amende appelée wergeld. Un mot tiré de l’allemand puisque « wer » signifie homme, tandis que « geld » se raporte à l’argent. Le wergeld est une « indemnité que l’auteur d’un crime (ou ses proches) devait payer aux proches de la victime pour se soustraire à leur vengeance », définit Le Larousse.

Le meurtre d’un esclave puni par une amende de 35 sous

Et évidemment, ce wergeld était évolutif. Ainsi, la vie d’un esclave et la vie d’un noble ne valait pas la même somme – oh quelle surprise ! Le meurtre d’un esclave était puni de 35 sous. Celui d’un ouvrier était de 62 sous. Des amendes qui augmentaient considérablement lorsque c’était un noble. Pour le meurtre d’un homme libre, l’amende était de 200 sous. Elle était de 600 sous en l’échange de la vie d’un noble ou de 900 sous contre le meurtre d’un évêque.

Une amende qui avait pour but d’éviter un surenchérissement des meurtres et de cesser la vengeance. Des amendes quand même conséquentes à l’époque puisqu’un bœuf coûtait 2 sous et un cheval coûtait 12 sous.

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