Cette femme est capable de fabriquer de l’alcool dans son urine !
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Aux États-Unis, une sexagénaire, qui a souhaité garder l’anonymat, urine naturellement de l’alcool. Elle est en réalité atteinte d’un syndrome très rare : le syndrome d’auto-brasserie urinaire. Un syndrome qui n’avait été rapporté que dans deux autres cas.
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Cette femme produit de l’alcool dans son urine
Cette histoire se déroule à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Une femme âgée alors de 61 ans se rend à l’hôpital pour être placée sur liste d’attente pour une transplantation hépatique. Après des cirrhoses à répétition, cette patiente souhaitait une greffe de foie.
À son arrivée, les médecins soupçonnent que la sexagénaire cache un alcoolisme, après avoir retrouvé un taux d’alcool important dans son urine. La dame nie alors complètement avoir bu ou ingéré de l’alcool et affirme être sobre. Après plusieurs analyses plus poussées, les médecins découvrent qu’elle n’a aucun alcool dans le sang. Cette femme de 61 ans souffre alors d’un syndrome très rare, le syndrome d’auto-brasserie urinaire.
Cette femme urine littéralement de l’alcool. Cela serait dû en partie à son diabète. Quand elle ingère du sucre, le glucose présent dans ce dernier va alors fermenter dans sa vessie. Un milieu riche en colonies de levures urinaires et notamment la levure Candida glabrata. Une levure proche de la levure du boulanger. Ce sucre fermenté se transforme en éthanol, qui peut atteindre jusqu’à 36g/l d’urine. Cette patiente pourra alors avoir un nouveau foie.
Un cas extrêmement rare
Ce syndrome de l’auto-brasserie urinaire ou « syndrome de fermentation vésicale » est extrêmement rare. Ce n’est que le 3ème cas constaté. Un premier cas avait été déclaré post-mortem chez une patiente âgée de 19 ans et décédée d’une crise cardiaque. Un second cas était constaté peu avant la mort d’un patient, qui a succombé de ses blessures après une attaque à l’arme blanche.
Attention à ne pas confondre ce syndrome avec celui d’auto-brasserie, qui est aussi appelé syndrome de fermentation intestinale. Dans ce cas, les sucres sont transformés en levure dans l’intestin. Le malade ressentira les effets de l’alcool sans en consommer.
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