Face à la menace d’attaques chimiques, les hôpitaux vont être rapidement fournis en antidotes, via l’armée.
Suite aux attentats récents, la menace d’attaques chimiques inquiète de plus en plus. C’est dans cet optique que les hôpitaux vont être approvisionnés, au plus vite, en antidotes, à destination des intoxiqués au gaz sarin, et autres du même type.
Vue l’ampleur des attentats récents sur Paris, et à Saint-Denis, et vue la proximité de la date de la Conférence sur le Climat (COP21), à partir du 30 novembre, qui sera d’envergure, la menace chimique est plus que jamais prise très au sérieux.
L’arrêté du 14 novembre 2015 autorise donc, pour faire face, l’utilisation du Sulfate d’Atropine (sous forme d’injection). Il s’agit du seul antidote possible à administrer, par seringue, en cas d’attaques de ce type.
Les effets du gaz sarin sur le corps humain
Le neurotoxique qu’est le gaz sarin est mortel. Il a une action sur le système nerveux immédiate, par le fait de simplement respirer l’air ou dès lors qu’il touche la peau.
Le sarin perturbe très rapidement le système nerveux, jusqu’à provoquer une suractivité de quasi tous les nerfs de l’organisme. A cette suractivité va s’ajouter d’autres symptômes très graves, qui, au final, ne pourront qu’aboutir au décès, si la personne ne reçoit pas l’antidote à temps.