Extension de soi, cryogénisation ou mind uploading : quand mourir n’est plus la seule solution
Nous voici tout justes sortis de la soirée d’Halloween. Et quand on parle de cette fête, on pense tout de suite aux montres, aux morts-vivants, aux vampires etc. Mais restons rationnels. Pour Halloween, 20Minutes.fr fait le point sur les façons de mourir dans le futur… Il n’y a pas à dire, c’est étonnant.
La cryogénisation
Imaginez vous endormir deux minutes, et vous réveiller quelques années plus tard, toujours en aussi belle forme qu’à l’heure actuelle. Aux États-Unis, des sociétés proposent de vous cryogéniser dans l’intention de vous redonner une bonne santé, lorsque les techniques auront évoluées. Pour vous la faire simple : on vous endort, on vous met au congélateur, et un gros dodo jusqu’à ce que le futur arrive à vaincre la mort.
L’application qui vous fera exister, même à votre mort
Un peu bizarre, mais tellement fascinant. Il semblerait que, dans le futur, on puisse continuer à parler avec nos proches… Même mort. Plusieurs technologies permettraient déjà de communiquer avec les morts, selon 20Minutes. Eterni.me vous permet d’être immortel après votre mort. En 2016, Eugenia Kuyda a créé Replika, un chatbot regroupant les photos, mails, interactions et textos de Roman, son meilleur ami disparu. Bon, ne rêvez pas ! Ces applications ne vous permettront pas de vivre à travers un téléphone. Finalement, on garde vos petites habitudes et on les intègre dans une application.
Le téléchargement de la conscience (mind uploading)
Imaginez un peu : on télécharge votre conscience pour vous permettre de vivre éternellement. Comment ? Grâce à une réplique numérique de soi. En tout cas, le scénario fait rêver. Les chercheurs veulent permettre la copie du contenu de notre esprit. De ce fait, les pensées, émotions et souvenirs resteraient intacts, sur un disque dur. Une utopie fragile, puisque l’être humain ne pourrait pas être éternellement heureux sur un même événement.
Ou sinon, on garde la bonne vieille mort, nous permettant de revenir chaque 31 octobre hanter les générations futures.